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Organigramme Ressources humaines et Développement social Canada
Échelon 1
Il y a deux ministres : le ministre du Travail et le ministre des Ressources humaines et du Développement social.
Échelon 2
Un secrétaire parlementaire apporte son soutien au ministre des Ressources humaines et du Développement social.
Les tribunaux de révision du Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse relèvent du ministre des
Ressources humaines et du Développement social.
Échelon 3
Le sous-ministre rend compte au ministre des Ressources humaines et du Développement social.
Le commissaire des employeurs et le commissaire des travailleurs rendent compte au sous ministre.
Le sous-ministre du Travail, qui agit également en qualité de sous-ministre délégué des Ressources humaines et du
Développement social, relève du ministre du Travail et du sous ministre des Ressources humaines et du Développement social.
L'administrateur général de Service Canada, qui est aussi le sous-ministre délégué des Ressources humaines et du
Développement social, rend compte au sous ministre.
Le contrôleur rend compte au sous-ministre.
Le dirigeant principal de la vérification relève du sous-ministre.
L'avocat général principal relève du sous-ministre.
Échelon 4
Cet échelon compte onze directions générales.
La Direction générale du travail relève du sous ministre du Travail (sous-ministre délégué des Ressources humaines et du
Développement social).
Les dix directions générales suivantes sont placées sous la responsabilité du sous-ministre : Politiques et conception
des programmes d'emploi; Compétences en milieu de travail; Apprentissage; Ressources humaines et gestion intégrée; Politique
stratégique; Politique stratégique - Enfants et familles; Logement et sans-abri; Affaires publiques et services ministériels;
Secteurs du développement social; Analyse stratégique, vérification et évaluation.
Le contrôleur rend compte au sous-ministre.
Organigramme Ressources humaines et Développement social Canada - Service Canada
Échelon 1
L'administrateur général de Service Canada agit également en qualité de sous-ministre délégué des Ressources humaines et du
Développement social.
Échelon 2
Le dirigeant principal de la vérification rend compte à l'administrateur général.
Le directeur général de Marketing et communications relève de l'administrateur général.
Le chef de la direction financière relève de l'administrateur général.
Le dirigeant principal de l'information rend compte à l'administrateur général.
Cet échelon comprend six directions générales : Services d'intégrité; Services aux citoyens et aux collectivités;
Opérations; Intégration des activités; Politique, partenariats et affaires ministérielles; Les personnes et la culture.
Les dix régions sont également placées sous la responsabilité de l'administrateur général.
À noter que, dans les tableaux financiers de cette section, nous présentons des chiffres distincts pour Ressources humaines et Développement des compétences Canada et Développement social Canada par souci de nous aligner sur le Budget principal des dépenses 2006-2007.
Autorités totales | Dépenses prévues | |||
Activités de programmes (en millions de dollars) | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 |
Budgétaire : Budget des dépenses | ||||
Assurance-emploi | 804,9 | 883,5 | 880,7 | 883,0 |
Programmes d'emploi | 893,0 | 969,1 | 968,6 | 933,8 |
Compétences en milieu de travail | 168,8 | 184,5 | 181,7 | 120,0 |
Apprentissage | 929,5 | 1 226,9 | 1 193,0 | 1 201,5 |
Travail | 205,8 | 217,3 | 222,2 | 224,6 |
Sans-abri | 180,0 | 188,3 | 3,3 | 3,3 |
Soutien aux politiques et aux programmes | 232,7 | 103,2 | 89,6 | 88,7 |
Prestation des services | 118,8 | 128,1 | 128,7 | 129,0 |
Dépenses brutes du Budget des dépenses | 3 533,5 | 3 900,9 | 3 667,8 | 3 583,9 |
Moins : Recettes disponibles | (1 347,0) | (1 425,8) | (1 414,9) | (1 414,6) |
Dépenses nettes | 2 186,5 | 2 475,1 | 2 252,9 | 2 169,3 |
Non budgétaire | ||||
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants (LFAFE) | 1 040,8 | 981,5 | 769,1 | 560,8 |
Ajustements budgétaires : | ||||
Mandats spéciaux de la Gouverneure générale | 53,7 | - | - | - |
Autres: | ||||
- Transferts entre les budgets de fonctionnement - gels | (0,7) | - | - | - |
- Report - Trésor | (5,9) | - | - | - |
- Comité d'examen des dépenses - épargne ministériel | (6,0) | - | - | - |
- Crédit 5 du CT | 0,3 | - | - | - |
- Régime d'avantages sociaux des employés (RASE) | (2,2) | - | - | - |
Sous-total - Autres | (14,5) | - | - | - |
Redressements législatifs aux fins des comptes publics - budgétaires | 57,5 | - | - | - |
Redressements législatifs aux fins des comptes publics - non-budgétaires | 290,5 | - | - | - |
Économies en approvisionnement a | ||||
- Assurance-emploi | s/o | (0,4) | - | - |
- Programmes d'emploi | s/o | (0,4) | - | - |
- Compétences en milieu de travail | s/o | (0,1) | - | - |
- Apprentissage | s/o | (0,2) | - | - |
- Travail | s/o | (0,3) | - | - |
- Sans-abri | s/o | (0,1) | - | - |
- Soutien aux politiques et aux programmes | s/o | (0,1) | - | - |
- Prestation des services | s/o | (0,2) | - | - |
Sous-total - Économies en approvisionnement | s/o | (1,8) | - | - |
Activités de programmes (en millions de dollars) | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 |
Budgétaire : Budget des dépenses | ||||
Agence de reconnaissance des titres de compétence | s/o | 2,0 | 10,0 | 6,0 |
Projet pilote de l'assurance-emploi - Période additionnelle de cinq semaines | s/o | 0,1 | 0,1 | - |
Plan de publicité du gouvernement du Canada | s/o | (0,5) | - | - |
Administration régionale Crie | s/o | 6,9 | - | - |
Jeux olympiques d'hiver 2010 | s/o | 0,2 | 0,2 | 0,4 |
Partenaires du milieu de travail | s/o | 2,0 | 2,0 | - |
Stratégie des compétences en milieu de travail | s/o | 0,3 | - | - |
Programme de protection des salariés | s/o | 32,2 | 32,2 | 32,2 |
Compétences en milieu de travail - Stratégie des métiers d'apprentissage | s/o | - | - | 2,6 |
AE - Prestations de compassion | ||||
Montant brut | s/o | 0,7 | 0,7 | 0,7 |
Recettes provenant du compte d'a-e | s/o | (0,7) | (0,7) | (0,7) |
Partenariat pour les compétences et l'emploi des Autochtones | s/o | 5,3 | - | - |
Coût réduit du Ministère - Cabinet réduit | s/o | (0,9) | (0,9) | (0,9) |
Prêts canadiens des étudiants - Radiation de dettes | s/o | 0,4 | - | - |
EDMT avec l'Ontario - Coûts du réaménagement des effectifs | s/o | 8,5 | - | - |
EDMT avec l'ontario - Frais d'administration de l'AE | ||||
Montant brut | s/o | 8,6 | 8,6 | 8,6 |
Recettes provenant du compte d'a-e | s/o | (8,6) | (8,6) | (8,6) |
Total des ajustements | 387,2 | 54,7 | 43,6 | 40,3 |
Total dépenses prévues (nettes) | 3 614,5 | 3 511,3 | 3 065,6 | 2 770,4 |
Comptes à fins déterminées | ||||
Assurance-emploi (a-e) | 16 111,6 | 16 260,7 | 16 877,4 | 17 473,9 |
Autres comptes à fins déterminées | 51,4 | 48,3 | 45,4 | 42,7 |
Recouvrements ministériels imputés au Régime de pensions du Canada (RPC) | 15,3 | 14,7 | 14,7 | 14,7 |
Régime ministériel des avantages sociaux des employés récupérables du | ||||
Compte d'assurance-emploi | (149,7) | (140,7) | (139,1) | (138,6) |
Total consolidé pour RHDCC | 19 643,1 | 19 694,3 | 19 864,0 | 20 163,1 |
Moins : Recettes non disponibles | 549,6 | 648,5 | 733,1 | 807,0 |
Plus : Services reçus sans frais | 17,9 | 17,7 | 16,4 | 16,0 |
Total de RHDCC | 20 210,6 | 20 360,5 | 20 613,5 | 20 986,1 |
Équivalents temps plein | 17 094 | 18 068 | 17 514 | 17 366 |
a Les économies en approvisionnement brutes pour 2006-2007 totalisent 10,1 millions de dollars. Après les recouvrements au Compte d'assurance-emploi de 8,2 millions de dollars, la portion du Trésor (ou nette) s'élève à 1,8 million de dollars. |
Principales données financières
Les dépenses consolidées relevant de Ressources humaines et Développement des compétences Canada devraient atteindre 19 719,3 millions de dollars en 2006-2007, soit 76,2 millions de dollars de plus que le total des dépenses autorisées de 19 643,1 millions de dollars en 2005-2006. Cet écart est principalement attribuable aux facteurs suivants :
Pour 2007-2008, on prévoit des dépenses consolidées de 19 979,0 millions de dollars, soit 259,7 millions de dollars de plus que les dépenses prévues en 2006-2007. Cet écart est principalement attribuable aux facteurs suivants :
Pour 2008-2009, on prévoit que les dépenses consolidées seront de 20 288,1 millions de dollars, soit 309,1 millions de dollars de plus que les dépenses prévues en 2007-2008. Cet écart est principalement attribuable aux facteurs suivants :
(en millions de dollars) | Autorités totales 2005-2006 |
Dépenses prévues 2006-2007 |
Dépenses prévues 2007-2008 |
Dépenses prévues 2008-2009 |
Investissement social (excluant les prestations pour la sécurité de la vieillesse (SV)) | 398,7 | 434,7 | 437,3 | 440,1 |
Investissement social (Prestations pour la SV) | 28 893,0 | 30 575,0 | 31 895,0 | 33 365,0 |
29 291,7 | 31 009,7 | 32 332,3 | 33 805,1 | |
Innovation et politiques en matière de développement social | 8,5 | 684,8 | 1 178,9 | 1 178,9 |
Prestation de services | 476,1 | 508,8 | 507,7 | 509,8 |
Budgétaire du Budget principal des dépenses (brut) | 29 776,3 | 32 203,3 | 34 018,9 | 35 493,8 |
Moins: Revenus disponibles | (276,6) | (301,2) | (302,7) | (302,5) |
Total du Budget principal des dépenses | 29 499,7 | 31 902,1 | 33 716,2 | 35 191,3 |
Rajustements: | ||||
Mandat spécial du gouverneur général | 31,3 | - | - | - |
Autres | ||||
- Crédit 05 du CT | 9,9 | - | - | - |
- Crédit 10 du CT | 0,4 | - | - | - |
- Régime d'avantages sociaux des employés du Ministère (RASE) | 11,1 | - | - | - |
- Gels | (24,3) | - | - | - |
- Redressements législatifs aux fins des comptes publics | 304,5 | - | - | - |
301,6 | - | - | - | |
Plan de publicité du gouvernement du Canada | s/o | (2,0) | 0,0 | 0,0 |
Prestation universelle pour la garde d'enfants | s/o | 1 610,0 | 2 085,0 | 2 065,0 |
Garde d'enfants - Ententes prov./terr. | s/o | 650,0 | - | - |
Nouvelles places en garderie | s/o | - | 250,0 | 250,0 |
Initiative nationale d'apprentissage | s/o | (650,0) | (1 150,0) | (1 150,0) |
Prestation pour les coûts de l'énergie | s/o | 0,4 | 0,0 | 0,0 |
Coût réduit du Ministère | s/o | (2,0) | (2,0) | (2,0) |
Économies en approvisionnement 1 | ||||
- Investissement social | s/o | (0,5) | - | - |
- Innovation et politiques en matière de développement social | s/o | (0,1) | - | - |
- Prestation de services | s/o | (2,5) | - | - |
Total - Économies en approvisionnement | s/o | (3,1) | - | - |
Total des ajustements | 332,9 | 1 603,3 | 1 183,0 | 1 163,0 |
Dépenses nettes prévues | 29 832,6 | 33 505,4 | 34 899,2 | 36 354,3 |
Dépenses au titre du Régime d'avantages sociaux des employés du Ministère, recouvrables à même le régime de pensions du Canada | (19,3) | (17,8) | (17,9) | (17,9) |
Total DSC consolidé | 29 813,3 | 33 487,6 | 34 881,3 | 36 336,4 |
Moins: Revenus non disponibles | 29,3 | 26,8 | 27,2 | 27,1 |
Plus: Coûts des services reçus à titre gracieux | 19,8 | 16,7 | 16,4 | 16,3 |
Total DSC | 29 803,8 | 33 477,5 | 34 870,5 | 36 325,6 |
Équivalents temps plein (ÉTP) | 6 655 | 6 206 | 6 147 | 6 147 |
1 Les économies totales sont 3,390 millions de dollars moins 0,339 millions de dollars de revenus disponibles. |
Principales données financières
Les dépenses consolidées relevant de la compétence de Développement social Canada devraient atteindre 60 086,5 millions de dollars en 2006-2007, soit 4 816,5 millions de dollars de plus que le total des dépenses autorisées de 55 270,0 millions de dollars en 2005-2006. Cet écart est principalement attribuable aux facteurs suivants :
En 2007-2008, les dépenses prévues consolidées devraient atteindre 62 848,4 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 2 761,9 millions de dollars par rapport aux dépenses prévues en 2006-2007. Les principaux changements sont les suivants :
Pour 2008-2009, les dépenses prévues consolidées devraient atteindre 65 725,2 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 2 876,8 millions de dollars par rapport aux dépenses prévues en 2007-2008. Les principaux changements sont les suivants :
Renseignements supplémentaires
RESSOURCES HUMAINES ET DÉVELOPPEMENT SOCIAL CANADA - ACTIVITÉS DE PROGRAMME | |||||||||||
Activités de programme 2006-2007 | |||||||||||
2006-2007 Dépenses prévues (en millions de dollars) - nettes | Marché du travail | Compétences en milieu de travail | Apprentissage | Travail | Investissement social | Enfants et famille | Logement et sans abri | Prestation de services | Politique, recherche et communication | Autres - Comptes à fins déterminées | Total |
Développement des Compétences Canada | |||||||||||
Assurance-emploi | 99,4 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 99,4 |
Programmes d'emploi | 667,2 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 667,2 |
Compétences en milieu de travail | - | 157,3 | - | - | - | - | - | - | - | - | 157,3 |
Apprentissage | - | - | 2 193,0 | - | - | - | - | - | - | - | 2 193,0 |
Travail | - | - | - | 171,2 | - | - | - | - | - | - | 171,2 |
Sans-abri | - | - | - | - | - | - | 188,1 | - | - | - | 188,1 |
Soutien aux politiques et aux programmes | - | - | - | - | - | - | - | - | 28,8 | - | 28,8 |
Prestation des services | - | - | - | - | - | - | - | 31,3 | - | - | 31,3 |
Sous-total RHDCC | 766,6 | 157,3 | 2 193,0 | 171,2 | - | - | 188,1 | 31,3 | 28,8 | - | 3 536,3 |
Développement Social Canada | |||||||||||
Investissement social | - | - | - | - | 30 960,1 | 2 282,8 | - | - | - | - | 33 242,9 |
Innovation et politiques en matière de développement social | - | - | - | - | - | - | - | - | 45,8 | - | 45,8 |
Prestation de services | - | - | - | - | - | - | - | 216,7 | - | - | 216,7 |
Sous-total DSC | - | - | - | - | 30 960,1 | 2 282,8 | - | 216,7 | 45,8 | - | 33 505,4 |
Total consolidé des dépenses nettes prévues | 766,6 | 157,3 | 2 193,0 | 171,2 | 30 960,1 | 2 282,8 | 188,1 | 248,0 | 74,6 | - | 37 041,7 |
Compte à fins déterminées | |||||||||||
Compte d'assurance-emploi | |||||||||||
Assurance-emploi, Partie I | 12 442,0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 12 442,0 |
Assurance-emploi, prestations d'emploi et mesures de soutien | 2 137,5 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 2 137,5 |
Créances douteuses - a.-e. | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 57,0 | 57,0 |
Coûts administratifs - a.-e. | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 624,2 | 1 624,2 |
Sous-total - Compte d'assurance-emploi | 14 579,5 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 681,2 | 16 260,7 |
Régime de pensions du Canada (RPC) | |||||||||||
Prestations-RPC | - | - | - | - | 26 132,3 | - | - | - | - | - | 26 132,3 |
Coûts administratifs - RPC | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 397,7 | 397,7 |
Sous-total - RPC | - | - | - | - | 26 132,3 | - | - | - | - | 397,7 | 26 530,0 |
Compte à fins déterminées - autres | 48,3 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 48,3 |
Régime d'avantages sociaux des employés récupérable | |||||||||||
du compte de l'a.-e. | - | - | - | - | - | - | - | - | - | (167,5) | (167,5) |
Total consolidé | 15 394,4 | 157,3 | 2 193,0 | 171,2 | 57 092,4 | 2 282,8 | 188,1 | 248,0 | 74,6 | 1 911,4 | 79 713,2 |
2006-2007 | |||||||||
Budget principal des dépenses Budgétaire | Budget principal des dépenses Non budgétaire |
Ajustements (Dépenses prévues non incluses dans le budget principal) | |||||||
(en millions de dollars) | |||||||||
Activités de programme | Budget de fonctionnement | Subventions et contributions | Dépenses butes | Revenus disponibles | (Net) Total pour le budget principal | Prêts | Autres | Économies en approvisionnement | Total des dépenses prévues |
Assurance-emploi | 883,3 | 0,1 | 883,4 | (783,3) | 100,1 | - | (0,3) | (0,4) | 99,4 |
Programmes d'emploi | 429,0 | 540,2 | 969,2 | (322,2) | 647,0 | - | 20,6 | (0,4) | 667,2 |
Compétences en milieu de travail | 96,1 | 88,4 | 184,5 | (56,4) | 128,1 | - | 29,3 | (0,1) | 157,3 |
Apprentissage | 162,2 | 1 064,7 | 1 226,9 | (15,6) | 1 211,3 | 981,5 | 0,4 | (0,2) | 2 193,0 |
Travail | 213,4 | 3,9 | 217,3 | (78,0) | 139,3 | - | 32,2 | (0,3) | 171,2 |
Sans-abri | 40,4 | 147,9 | 188,3 | - | 188,3 | - | (0,1) | (0,1) | 188,1 |
Soutien aux politiques et aux programmes | 103,2 | - | 103,2 | (81,1) | 22,1 | - | 6,8 | (0,1) | 28,8 |
Prestation des services | 128,1 | - | 128,1 | (89,2) | 38,9 | - | (7,4) | (0,2) | 31,3 |
Total | 2 055,7 | 1 845,2 | 3 900,9 | (1 425,8) | 2 475,1 | 981,5 | 81,5 | (1,8) | 3 536,3 |
2006-2007 | ||||||||
Budget principal des dépenses Budgétaire | Ajustements (Dépenses prévues non incluses dans le budget principal) | |||||||
(en millions de dollars) | ||||||||
Activités de programme | Budget de fonctionnement | Subventions et contributions | Dépenses butes | Revenus disponibles | (Net) Total pour le budget principal | Autres | Économies en approvisionnement | Total des dépenses prévues |
Investissement social | 138,1 | 30 871,6 | 31 009,7 | (30,4) | 30 979,3 | 2 264,1 | (0,5) | 33 242,9 |
Innovation et politiques en matière de développement social | 34,8 | 650,0 | 684,8 | (14,9) | 669,9 | (624,0) | (0,1) | 45,8 |
Prestation de services | 508,8 | 0,0 | 508,8 | (255,9) | 252,9 | (33,7) | (2,5) | 216,7 |
Total | 681,7 | 31 521,6 | 32 203,3 | (301,2) | 31 902,1 | 1 606,4 | (3,1) | 33 505,4 |
RESSOURCES HUMAINES ET DÉVELOPPEMENT SOCIAL CANADA - ACTIVITÉS DE PROGRAMME | ||||||||||
Activités de programme 2006-2007 | ||||||||||
2006-2007 Dépenses prévues (en millions de dollars) - nettes | Marché du travail | Compétences en milieu de travail | Apprentissage | Travail | Investissement social | Enfants et famille | Logement et sans abri | Prestation de services | Politique, recherche et communication | Total |
Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada | ||||||||||
Assurance-emploi | 99,4 | - | - | - | - | - | - | - | - | 99,4 |
Programmes d'emploi | 667,2 | - | - | - | - | - | - | - | - | 667,2 |
Compétences en milieu de travail | - | 157,3 | - | - | - | - | - | - | - | 157,3 |
Apprentissage | - | - | 2 193,0 | - | - | - | - | - | - | 2 193,0 |
Travail | - | - | - | 171,2 | - | - | - | - | - | 171,2 |
Sans-abri | - | - | - | - | - | - | 188,1 | - | - | 188,1 |
Soutien aux politiques et aux programmes | - | - | - | - | - | - | - | - | 28,8 | 28,8 |
Prestation des services | - | - | - | - | - | - | - | 31,3 | - | 31,3 |
Sous-total RHDCC | 766,6 | 157,3 | 2 193,0 | 171,2 | - | - | 188,1 | 31,3 | 28,8 | 3 536,3 |
Développement Social Canada | ||||||||||
Investissement social | - | - | - | - | 30 960,1 | 2 282,8 | - | - | - | 33 242,9 |
Innovation et politiques en matière de développement social | - | - | - | - | - | - | - | - | 45,8 | 45,8 |
Prestation de services | - | - | - | - | - | - | - | 216,7 | - | 216,7 |
Sous-total DSC | - | - | - | - | 30 960,1 | 2 282,8 | - | 216,7 | 45,8 | 33 505,4 |
Total consolidé des dépenses nettes | ||||||||||
prévues | 766,6 | 157,3 | 2 193,0 | 171,2 | 30 960,1 | 2 282,8 | 188,1 | 248,0 | 74,6 | 37 041,7 |
2006-2007 | |||
(en millions de dollars) | |||
Item voté ou législatif | Budget principal actuel | Budget principal précédent | |
1 | Dépenses de fonctionnement | 323,2 | 266,0 |
5 | Subventions et contributions | 825,4 | 839,7 |
(L) | Ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences - Traitement et allocation pour automobile | 0,1 | 0,1 |
(L) | Ministre du Travail - Traitement et allocation pour automobile | 0,1 | 0,1 |
(L) | Paiements liés aux modalités de financement direct accordés en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 304,6 | 263,8 |
(L) | Paiements d'intérêts aux institutions de crédit en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 0,1 | 0,1 |
(L) | Paiements relatifs aux obligations contractées sous forme de prêts garantis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 9,5 | 11,7 |
(L) | Paiements d'intérêts et autres obligations aux institutions de crédit en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 46,4 | 70,6 |
(L) | Subventions canadiennes pour études aux étudiants à temps plein et à temps partiel admissibles aux termes de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 119,9 | 83,0 |
(L) | Subventions aux fiduciaires de régimes enregistrés d'épargne-études (REEE) au profit des bénéficiaires nommés par ces REEE, selon les termes du règlement sur les subventions canadiennes pour l'épargne-études de la Loi sur le ministère du Développement des ressources humaines | - | 430,0 |
(L) | Paiements de Subventions canadiennes pour l'épargne-études aux fiduciaires de régimes enregistrés d'épargne-études (REEE) au nom des bénéficiaires des REEE afin d'encourager les Canadiens à épargner pour les études postsecondaires de leurs enfants | 575,0 | - |
(L) | Paiements de Bons d'études canadiens aux fiduciaires de régimes enregistrés d'épargne études (REEE) au nom des bénéficiaires des REEE afin d'appuyer l'accès à l'éducation postsecondaire des enfants de familles à faible revenu | 45,0 | - |
(L) | Prestations de retraite supplémentaires - Pensions pour les agents des rentes sur l'État | - | - |
(L) | Paiements de prestations d'aide à l'adaptation, conformément aux modalités prescrites par le gouverneur en conseil, en vue d'aider les travailleurs qui ont été mis à pied en raison de la concurrence des importations, de la restructuration d'une industrie et de graves perturbations économiques au niveau d'un secteur d'activité ou d'une région | - | - |
(L) | Redressement du passif actuariel de l'assurance de la fonction publique | 0,1 | 0,1 |
(L) | Paiements d'indemnités à des agents de l'État et à des marins marchands | 48,0 | 51,0 |
(L) | Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés | 177,7 | 170,3 |
Total budgétaire | 2 475,1 | 2 186,5 | |
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 981,5 | 1 040,8 | |
Total du Ministère | 3 456,6 | 3 227,3 |
Principales données financières
Le Budget principal des dépenses 2006-2007 de Ressources humaines et Développement des compétences Canada totalise 3 456,6 millions de dollars, ce qui représente une hausse nette de 229,3 millions de dollars par rapport au budget principal 2005-2006 avec une valeur de 3 227,3 millions de dollars. Les principaux changements sont les suivants :
2006-2007 | |||
(en millions de dollars) | |||
Poste voté ou législatif | Libellé pour le poste voté ou législatif | Budget principal actuel | Budget principal précédent |
10 | Dépenses de fonctionnement | 295,6 | 244,0 |
15 | Subventions et contributions | 946,6 | 280,8 |
(L) | Ministre de Développement Social - Traitement et allocation pour automobile | 0,0 | 0,1 |
(L) | Versements de la Sécurité de la Vieillesse | 23 255,0 | 22 209,0 |
(L) | Versements du Supplément de revenu garanti | 6 820,0 | 6 233,0 |
(L) | Versements d'Allocations | 500,0 | 451,0 |
(L) | Paiements aux agences privées de recouvrement en vertu de l'article 17.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques | 18,5 | 19,4 |
(L) | Contributions aux régime d'avantages sociaux des employés | 66,4 | 62,4 |
Total du Ministère | 31 902,1 | 29 499,7 |
Principales données financières
Le Budget principal des dépenses 2006-2007 de Développement social Canada totalise 31 902,1 millions de dollars, ce qui représente une hausse nette de 2 402,4 millions de dollars par rapport au Budget principal des dépenses 2005-2006, qui était de 29 499,7 millions de dollars. Les principaux changements sont les suivants :
(en millions de dollars) | 2006-2007 |
Contributions visant la part des employeurs des primes d'assurance et coûts payés par le Secrétariat du Conseil du Trésor | 14,0 |
Traitements et coûts connexes des services juridiques fournis par Justice Canada | 3,7 |
Total des Services reçus à titre gracieux en 2006-2007 | 17,7 |
2006-2007 | |
(en millions de dollars) | Total |
Contributions de l'employeur aux primes du régime d'assurance des employés et dépenses payées par le SCT | 16,3 |
Indemnisation des victimes d'accidents du travail assurée par Ressources humaines et Développement des Compétences Canada | 0,3 |
Traitements et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par Justice Canada | 0,1 |
Total des Services reçus à titre gracieux pour 2006-2007 | 16,7 |
Autorités totales | Dépenses prévues | |||
(en millions de dollars) | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 |
Apprentissage | ||||
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants | 1 331,3 | 981,5 | 769,1 | 560,8 |
Total | 1 331,3 | 981,5 | 769,1 | 560,8 |
RECETTES DISPONIBLES | ||||
Autorités totales | Recettes prévues | |||
(en millions de dollars) | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 |
Assurance-emploi Recouvrement de l'a-e |
754,2 | 780,0 | 778,6 | 781,3 |
Programme d'emploi Recouvrement de l'a-e |
328,7 | 330,1 | 330,7 | 325,0 |
Compétences en milieu de travail Recouvrement de l'a-e |
69,1 | 62,0 | 56,7 | 56,7 |
Apprentissage Recouvrement de l'a-e |
7,4 | 15,8 | 15,6 | 15,6 |
Travail | ||||
Indemnisation des accidentés du travail - AMG | 76,6 | 77,4 | 78,4 | 80,4 |
Recouvrement de l'a-e | 0,6 | 0,6 | 0,6 | 0,6 |
77,2 | 78,0 | 79,0 | 81,0 | |
Sans-abri | - | - | - | - |
Soutien aux politiques et aux programmes | ||||
Recouvrement de l'a-e | 107,9 | 91,3 | 86,9 | 86,6 |
Recouvrement du RPC | 2,2 | - | - | - |
110,1 | 91,3 | 86,9 | 86,6 | |
Prestation des services | ||||
Recouvrement de l'a-e | 77,7 | 63,3 | 63,1 | 63,0 |
Recouvrement du RPC | 13,1 | 14,7 | 14,7 | 14,7 |
90,8 | 78,0 | 77,8 | 77,7 | |
Total des recettes disponibles | 1 437,5 | 1 435,2 | 1 425,3 | 1 423,9 |
RECETTES NON DISPONIBLES | ||||
Assurance-emploi Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e |
94,1 | 91,8 | 90,9 | 91,0 |
Programmes d'emploi Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e |
30,2 | 25,8 | 25,8 | 25,3 |
Compétences en milieu de travail Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e |
8,0 | 6,4 | 6,3 | 6,2 |
Apprentissage | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | 0,7 | 1,3 | 1,3 | 1,3 |
Programme canadien de prêts aux étudiants | 395,6 | 503,6 | 589,5 | 663,8 |
396,3 | 504,9 | 590,8 | 665,1 | |
Travail - Frais de services | 2,2 | 2,2 | 2,4 | 2,5 |
Sans-abri | - | - | - | - |
Soutien aux politiques et aux programmes | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | 4,1 | 6,6 | 6,2 | 6,2 |
Remboursement des dépenses liées au RASE du RPC | 0,1 | - | - | - |
4,2 | 6,6 | 6,2 | 6,2 | |
Prestation des services | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | 12,5 | 8,7 | 8,6 | 8,6 |
Remboursement des dépenses liées au RASE du RPC | 2,1 | 2,1 | 2,1 | 2,1 |
14,6 | 10,8 | 10,7 | 10,7 | |
Total des recettes non disponibles | 549,6 | 648,5 | 733,1 | 807,0 |
Total des sources de revenus disponibles et non disponibles | 1 987,1 | 2 083,7 | 2 158,4 | 2 230,9 |
RECETTES DISPONIBLES | ||||
Autorités totales | Recettes prévues | |||
(en millions de dollars) | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008a | 2008-2009a |
Investissement social | ||||
Recouvrement de l'a-e | - | 5,7 | 5,4 | 5,4 |
Recouvrement du RPC | 52,7 | 43,3 | 43,6 | 43,5 |
52,7 | 49,0 | 49,0 | 48,9 | |
Innovation et politiques en matière de développement social | ||||
Recouvrement de l'a-e | 11,5 | 8,6 | 9,2 | 9,2 |
Recouvrement du RPC | - | 12,9 | 12,7 | 12,7 |
11,5 | 21,5 | 21,9 | 21,9 | |
Prestation de services | ||||
Recouvrement de l'a-e | 60,2 | 54,5 | 55,6 | 55,5 |
Recouvrement du RPC | 187,8 | 175,9 | 176,2 | 176,2 |
248,0 | 230,4 | 231,8 | 231,7 | |
Total des revenus disponibles | 312,2 | 300,9 | 302,7 | 302,5 |
RECETTES NON DISPONIBLES | ||||
Investissement social | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | - | 0,3 | 0,5 | 0,5 |
Remboursement des dépenses liées au RASE du RPC | 4,2 | 2,5 | 2,5 | 2,5 |
Frais utilisateurs: Recherches sur les banques de données du RPC et SV | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
4,3 | 2,9 | 3,1 | 3,1 | |
Innovation et politiques en matière de développment social | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | 1,2 | 0,7 | 0,6 | 0,6 |
Remboursement des dépenses liées au RASE du RPC | - | 0,9 | 0,9 | 0,9 |
1,2 | 1,6 | 1,5 | 1,5 | |
Prestations de services | ||||
Remboursement des dépenses liées au RASE de l'a-e | 6,8 | 6,0 | 6,1 | 6,1 |
Remboursement des dépenses liées au RASE du RPC | 15,1 | 14,4 | 14,6 | 14,5 |
Frais utilisateurs: frais pour le remplacement des cartes pour le numéro d'assurance sociale | 1,9 | 1,9 | 1,9 | 1,9 |
23,8 | 22,3 | 22,6 | 22,5 | |
Total des revenus non disponibles | 29,3 | 26,8 | 27,2 | 27,1 |
Total des revenus disponibles et non disponibles | 341,5 | 327,7 | 329,9 | 329,6 |
RESSOURCES HUMAINES ET DÉVELOPPEMENT SOCIAL CANADA - ACTIVITÉS DE PROGRAMME | ||||||||||
Activités de programme 2006 - 2007 | ||||||||||
2006-2007 Revenu total (en millions de dollars) | Marché du travail | Compétences en milieu de travail | Apprentissage | Total | Investissement social | Enfants et famille | Logement et sans-abri | Prestation de services Apprentissage Travail | Politique, Recherche et communication | Total |
Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada | ||||||||||
Assurance-emploi | 871,8 | - | - | - | - | - | - | - | - | 871,8 |
Programmes d'emploi | 355,9 | - | - | - | - | - | - | - | - | 355,9 |
Compétences en milieu d | - | 68,4 | - | - | - | - | - | - | - | 68,4 |
Apprentissage | - | - | 520,7 | - | - | - | - | - | - | 520,7 |
Travail | - | - | - | 80,2 | - | - | - | - | - | 80,2 |
Sans-abri | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
Soutien aux politiques et | - | - | - | - | - | - | - | - | 97,9 | 97,9 |
Prestation des services | - | - | - | - | - | - | - | 88,8 | - | 88,8 |
Sous-total RHDCC | 1 227,7 | 68,4 | 520,7 | 80,2 | - | - | - | 88,8 | 97,9 | 2 083,7 |
Développement Social Canada | ||||||||||
Investissement social | - | - | - | - | 52,0 | - | - | - | - | 52,0 |
Innovation et politiques e | - | - | - | - | - | - | - | - | 23,0 | 23,0 |
Prestation de services | - | - | - | - | - | - | - | 252,7 | - | 252,7 |
Sous-total DSC | - | - | - | - | 52,0 | - | - | 252,7 | 23,0 | 327,7 |
Total consolidé des revenus | 1 227,7 | 68,4 | 520,7 | 80,2 | 52,0 | - | - | 341,5 | 120,9 | 2 411,4 |
Règlements | Résultats prévus |
Résultat stratégique : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. | |
En 2006-2007, il n'y a pas eu de grandes initiatives d'ordre réglementaire qui aient été constatées en ce qui concerne le Régime d'assurance-emploi (a.-e.). On entreprendra selon les besoins de modifier les règlements d'application de cette loi. | |
Règlement sur l'assurance-emploi (Pêche), article 77.4 | Avec cette modification, on s'assure que, dans l'établissement du droit aux prestations des pêcheurs dans le Régime d'assurance-emploi, on tient compte de l'existence du régime québécois d'assurance parentale. |
Modification du Règlement sur l'assurance-emploi — projet pilote des prestations prolongées d'assurance-emploi | Avec cette modification, on met en place le projet pilote annoncé qui vise à vérifier les conséquences d'une majoration de cinq (5) semaines du droit à prestations ordinaires jusqu'à un maximum de 45 semaines de prestations, et ce, dans 21 régions de l'assurance-emploi. |
Modification du Règlement sur l'assurance-emploi — prestations de compassion | Avec cette modification, on élargit la définition de membre de la famille pour la détermination de l'admissibilité aux prestations de compassion. |
Résultat stratégique : Productivité et participation canadiennes accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. | |
Améliorations d'ordre administratif apportées au cadre réglementaire du Programme canadien de prêts aux étudiants : | Le cadre légal et réglementaire du Programme canadien de prêts aux étudiants a subi des changements fréquents — presque à une cadence annuelle — depuis la création de ce programme. |
Le Programme canadien de prêts aux étudiants prévoit procéder à des changements d'ordre réglementaire qui en accroîtront l'efficacité et l'efficience et qui clarifieront les règles applicables à certaines prestations. | Des améliorations permanentes d'ordre législatif et réglementaire s'imposent si on entend rester à la hauteur de ces changements incessants. |
Pour la mise en œuvre de ces changements, il faut modifier le Règlement fédéral sur l'aide financière aux étudiants et le Règlement fédéral sur les prêts aux étudiants. | |
Résultat stratégique : Milieux de travail sécuritaires, sains, équitables, stables, productifs, où règne la coopération, et normes internationales du travail efficaces. | |
Loi et règlement sur l'équité en matière d'emploi |
Il y aura des changements corrélatifs dans le cadre de la mise à jour de la réglementation :
|
Règlement sur la prévention de la violence en milieu de travail | Ce règlement vise à prévenir les actes directs ou indirects de violence dans les milieux de travail relevant de la compétence fédérale. |
Au cours des trois exercices 2006-2007 à 2008-2009, RHDSC gérera les programmes suivants de paiements de transfert d'une valeur de plus de 5 millions :
On peut mieux se renseigner sur ces projets à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20062007/p3a-fra.asp |
En février 2006, Développement social Canada et Ressources humaines et Développement des compétences Canada ont été réunis en un nouveau ministère appelé Ressources humaines et Développement social Canada. On a ainsi unifié les activités des deux ministères sur le plan du développement durable et, pour la période de planification, la priorité sera de mettre au point une nouvelle stratégie de RHDSC dans ce domaine pour 2007-2009. Le Ministère continuera aussi à travailler aux engagements de la dernière année de la période 2004-2006. Dans la nouvelle stratégie ministérielle de développement durable, on précisera comment les facteurs écologiques, économiques et sociaux entrent en ligne de compte dans l'élaboration des politiques et des programmes et les activités quotidiennes du Ministère. Objectifs pour la période de planification
On trouvera plus de détails sur la stratégie actuelle de développement durable et les buts, objectifs et cibles bien précis qui y sont liés au site Web ministériel suivant : http://www.rhdcc.gc.ca/fr/sm/sfa/sa/sdd/sd.shtml |
En 2006-2007, RHDSC apportera une contribution financière à la Winnipeg Foundation par des subventions conditionnelles; les autres fondations ont reçu un financement unique au cours des années précédentes :
On peut mieux se renseigner sur ces projets à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20062007/p3a-fra.asp |
Dans l'exercice 2006-2007, RHDSC participera aux initiatives horizontales suivantes et, sauf avis contraire, il en assumera la responsabilité principale :
On peut trouver un complément d'information sur les Initiatives horizontales à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/20062007/p3a-fra.asp |
Par suite de la réorganisation ministérielle, les groupes de vérification interne et d'évaluation redélimitent l'univers de vérification et d'évaluation; ils actualisent et remanient aussi les facteurs de risque pour produire un nouveau plan pluriannuel axé sur les risques pour les travaux de vérification et d'évaluation en fonction des priorités et des responsabilités nouvelles du Ministère. Le plan de vérifications horizontales du Bureau du contrôleur général et le calendrier de travaux de vérification du Bureau du vérificateur général sont susceptibles d'influer sur ce plan ministériel. On devrait considérer les projets suivants de vérification interne et d'évaluation dans cette perspective : | |
Évaluations à mener à bien en 2006-2007 | Plan de vérification interne 2006-2007 |
Régime d'assurance-emploi Projet pilote sur le travail saisonnier et les cinq semaines de prolongation Programmes d'emploi Évaluation sommative de l'entente Canada-Alberta sur le développement du marché du travail Milieu de travail Évaluation formative du Programme de reconnaissance des titres de compétence étrangers Travail Évaluation stratégique des programmes d'équité en milieu de travail Apprentissage Évaluation formative du Secrétariat national à l'alphabétisation Logement et sans-abri Évaluation sommative de l'Initiative nationale pour les sans-abri Personnes handicapées Évaluation sommative du Fonds d'intégration pour les personnes handicapées — phase I Autres Évaluation du Forum urbain mondial 3 |
Projets reportés de 2005-2006 Vérification d'attestation 2004-2005 des charges administratives au Compte du Régime de pensions du Canada Nouveaux projets pour 2006—2007 Forum urbain mondial — phase I Travail Santé et sécurité au travail Service Canada Surveillance financière et opérationnelle des subventions et des contributions Vérifications financières Dépenses salariales |
Les comptes à fins déterminées constituent des catégories spéciales de recettes et de dépenses. Ils présentent les opérations de certains comptes pour lesquels, en raison des lois habilitantes, les recettes doivent être affectées à une fin particulière et les paiements et dépenses connexes imputés à ces recettes. Les opérations propres à ces comptes doivent être considérées séparément.
RHDSC est responsable de l'administration de quatre de ces comptes :
Le Compte d'assurance-emploi est un compte consolidé à fins déterminées qui fait partie du processus d'information financière du gouvernement du Canada. Les comptes consolidés à fins déterminées sont utilisés principalement pour des activités ressemblant à celles des ministères dont les opérations ne comportent pas de créances envers des tiers, mais consistent essentiellement en recettes et dépenses du gouvernement.
Le RPC est un CFD qui ne fait pas partie des états financiers consolidés du gouvernement du Canada. Il relève à la fois de ce gouvernement et des provinces participantes. L'autorisation de dépenser du gouvernement en tant qu'administrateur du régime se limite au solde de ce dernier.
Le Compte des rentes sur l'État est un compte consolidé à fins déterminées qui fait partie du processus d'information financière du gouvernement du Canada. Il a été créé en vertu de la Loi relative aux rentes sur l'État et modifié par la Loi sur l'augmentation du rendement des rentes sur l'État, qui a eu pour effet de mettre un terme à la vente des rentes en 1975. Ce compte est évalué chaque année selon une méthode actuarielle, le déficit ou l'excédent étant débité ou crédité au Trésor.
Le Fonds d'assurance de la fonction publique est un compte consolidé à fins déterminées qui fait partie du processus d'information financière du gouvernement du Canada. Il a été créé en vertu de la Loi de l'assurance du service civil. Conformément au paragraphe 16(3) du Règlement concernant l'assurance du service civil, le montant des déficits actuariels est transféré du Trésor au Compte d'assurance de la fonction publique afin d'équilibrer l'actif et le passif du programme.
Description
Le Compte d'assurance-emploi a été établi dans les Comptes du Canada en vertu de la Loi sur l'assurance-emploi (ci-après, la Loi) en vue d'enregistrer toutes les sommes reçues ou déboursées en application de cette loi. La Loi permet à une personne d'obtenir un revenu d'appoint temporaire et d'offrir une aide aux travailleurs admissibles. Le régime vise tous les travailleurs ayant des relations employeur-salarié. Les pêcheurs indépendants sont également couverts en vertu d'un règlement spécial de la Loi. En 2003, 15,4 millions de personnes ont cotisé au régime et 2,5 millions d'entre elles ont reçu des prestations.
L'assurance-emploi prévoit ce qui suit :
Des prestations de revenu, au titre de la Partie I de la Loi sur l'assurance-emploi, remplacent temporairement le revenu des prestataires, notamment des pêcheurs autonomes en recherche d'emploi. Grâce à des ententes de travail partagé conclues en période de manque de travail temporaire, les travailleurs peuvent aussi recevoir des prestations au prorata lorsqu'ils travaillent une partie de la semaine, évitant ainsi les mises à pied. On verse aussi quatre types de prestations spéciales : prestations de maternité, payables aux mères biologiques qui s'absentent du travail en raison d'une grossesse et d'un accouchement; prestations parentales, payables aux parents biologiques et adoptifs qui s'absentent du travail pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté; prestations de maladie, payables aux prestataires incapables de travailler pour raison de maladie; prestations de compassion, payables aux prestataires qui prodiguent des soins à un enfant, à un parent ou à un conjoint gravement malade ou mourant.
Des prestations d'emploi, au titre de la Partie II de la Loi, peuvent être adaptées en prestations d'emploi et mesures de soutien aux besoins individuels et aux facteurs locaux. Le gouvernement du Canada a établi des Ententes sur le développement du marché du travail avec les gouvernements de la plupart des provinces et des territoires. Ceux-ci peuvent, par le truchement de ces ententes, assumer la responsabilité directe de concevoir et d'offrir ces prestations ou de prendre part à des ententes de cogestion avec le gouvernement fédéral.
Les employeurs et les salariés assument tous les coûts associés à l'assurance-emploi sous forme de cotisations. Les dépenses liées aux prestations et à l'administration sont imputées au Trésor et ensuite débitées du Compte d'assurance-emploi. L'excédent au compte produit des intérêts à un taux établi par le ministre des Finances, lequel correspond actuellement à 90 % du taux moyen des bons du Trésor à échéance de trois mois.
Sommaire financier
Le taux de cotisation pour 2006 a été fixé en fonction d'un équilibre des produits et des charges, mais comme la performance économique devait être supérieure à ce qu'on prévoyait au moment où ce taux a été établi, les cotisations en 2006-2007 devraient dépasser d'environ 400 millions de dollars les prestations et les charges administratives. On s'attend à ce que le total des revenus (avec l'intérêt gagné) excède de 2,4 milliards de dollars celui des coûts. Ainsi, l'excédent cumulatif passera à 53,1 milliards de dollars en date du 31 mars 2007. Les changements relatifs aux prestations et aux cotisations s'expliquent comme suit :
La figure qui suit résume les tendances des coûts et des recettes du Compte d'assurance-emploi de 1994-1995 à 2006-2007.
1994-1995 | 1995-1996 | 1996-1997 | 1997-1998 | 1998-1999 | 1999-2000 | 2000-2001 | 2001-2002 | 2002-2003 | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | |
Coûts total | 16,51 | 15,02 | 13,81 | 13,21 | 13,24 | 12,74 | 12,79 | 15,24 | 16,10 | 16,65 | 16,38 | 16,11 | 16,26 |
Total Revenues | 19,43 | 18,94 | 20,48 | 19,55 | 20,57 | 19,97 | 21,22 | 19,15 | 19,37 | 19,07 | 18,70 | 18,32 | 18,64 |
Le tableau ci-dessous présente un sommaire des données financières relatives au Compte d'assurance-emploi de 2003-2004 à 2006-2007.
Dépenses réelles | Prévisions | Dépenses prévues | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Dépenses | ||||
Prestations de revenu | 15 070 | 14 748 | 14 418 | 14 580 |
Coûts administratifs | 1 521 | 1 542 | 1 638 | 1 624 |
Créances douteuses | 60 | 95 | 56 | 57 |
Total des coûts | 16 651 | 16 385 | 16 112 | 16 261 |
Recettes | ||||
Recettes tirées des cotisations | 17 900 | 17 655 | 16 917 | 16 621 |
Pénalités | 47 | 51 | 50 | 54 |
Intérêts | 1 125 | 995 | 1 352 | 1 968 |
Total des recettes | 19 072 | 18 701 | 18 319 | 18 643 |
Surplus | ||||
Annuel | 2 421 | 2 316 | 2 207 | 2 382 |
Cumulatif | 46 233 | 48 549 | 50 756 | 53 139 |
Notes : Des cotisations d'assurance-emploi figurant dans les états financiers sommaires du gouvernement du Canada est exclue la quote-part de celui-ci à titre d'employeur. En raison de l'arrondissement, l'addition des montants peut ne pas égaler les totaux. |
Versement de prestations
On s'attend à ce qu'en 2006-2007 les prestations versées atteignent 14,6 milliards de dollars, soit 12,4 milliards pour les prestations de revenu et 2,1 milliards pour les prestations d'emploi et les mesures de soutien.
Prestations de revenu
Les prestations de revenu de l'assurance-emploi comprennent les prestations ordinaires, spéciales, de travail partagé et de pêcheur25. Les principaux aspects des prestations se décrivent comme suit :
Prestations ordinaires
Nombre d'heures de travail requis pour l'admissibilité aux prestations
La plupart des prestataires doivent avoir accumulé de 420 à 700 heures de travail durant leur période d'admissibilité et ce, qu'ils occupent un emploi à temps plein ou à temps partiel, ou peu importe s'ils travaillent pour le compte d'un ou de plusieurs employeurs. Le nombre exact d'heures requis est appelé « norme variable d'admissibilité ». Il est déterminé selon le taux de chômage caractérisant la région où vit le prestataire au moment où il fait sa demande de prestations. Plus le taux de chômage est élevé, plus le nombre d'heures requis est bas.
Les personnes qui viennent tout juste d'entrer sur le marché du travail (nouveaux venus) et celles qui y reviennent après une absence (rentrants sur le marché du travail) doivent avoir accompli 910 heures de travail. Par contre, celles qui ont travaillé au moins 490 heures au cours des 12 mois précédant leur dernière période d'admissibilité ou qui ont reçu au moins une semaine de prestations de maternité ou de prestations parentales au cours des quatre années précédant cette période sont admissibles l'année suivante conformément aux règles habituelles.
Détermination du taux des prestations et de l'admissibilité
Les prestataires ordinaires peuvent recevoir des prestations pendant une durée de 14 à 45 semaines selon le nombre d'heures d'emploi assurables et le taux de chômage caractéristique de leur région.
Les prestataires ont droit à des prestations hebdomadaires équivalant à 55 % de la moyenne de leur rémunération assurable des 26 dernières semaines de travail. La rémunération assurable moyenne est calculée à partir du nombre réel de semaines de travail, mais elle est assujettie à un dénominateur minimal qui est lié au taux de chômage régional.
Les prestataires dont le revenu familial était de moins de 25 921 $ et qui sont admissibles à la Prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE) reçoivent un supplément familial établi d'après :
Les prestataires qui reçoivent un supplément familial peuvent voir leur taux de prestation augmenter pour atteindre un maximum de 80 % de la rémunération moyenne hebdomadaire assurable jusqu'à concurrence de la prestation hebdomadaire maximale de 413 $.
Projets pilotes
Le projet pilote de la prolongation des prestations d'assurance-emploi majore de cinq semaines le droit à prestations ordinaires dans les régions de fort chômage jusqu'à un maximum de 45 semaines de prestations s'il s'agit de prestations établies dans la période commençant le 11 juin 2006 et se terminant dans la semaine du 9 décembre 2007. Il remplace un projet pilote qui, dans ces mêmes régions de fort chômage, assurait cinq semaines supplémentaires de prestations si ces prestations étaient établies dans la période commençant le 6 juin 2004 et se terminant dans la semaine du 4 juin 2006. C'est là une mesure provisoire et le gouvernement conserve comme priorité d'aider les Canadiens à prendre leur place sur le marché du travail.
Trois projets pilotes ont été entrepris dans des régions de fort chômage (taux de 10 % et plus). À compter du 30 octobre 2005, les prestations d'assurance-emploi se calculeront dans les régions visées en fonction des 14 meilleures semaines de rémunération parmi les 52 semaines précédant la demande de prestations. À partir du 11 décembre 2005, les gens qui arrivent sur le marché du travail ou y retournent après une absence prolongée seront admissibles aux prestations ordinaires après un minimum de 840 heures travaillées (au lieu de 910); la valeur seuil d'heures de travail en cours de période de prestations pour le calcul des paiements sera majorée de 75 $ ou de 40 % de la prestation hebdomadaire (les chiffres correspondants étaient auparavant de 50 $ ou de 25 % de la prestation hebdomadaire).
Prestations spéciales
Pour recevoir les prestations de maladie ou de maternité, les prestations parentales ou les prestations de compassion, il faut travailler 600 heures. Tous les prestataires peuvent recevoir des prestations de maladie jusqu'à concurrence de 15 semaines. Des prestations parentales de 35 semaines sont disponibles pour les parents biologiques et adoptifs en plus des 15 semaines de prestations de maternité dont peuvent disposer les mères biologiques. Les prestations de compassion peuvent être versées pendant six semaines aux personnes qui prodiguent des soins à un membre de la famille qui est gravement malade ou sur le point de mourir (frères et soeurs, grands-parents, petits-enfants, parents par alliance, oncles et tantes, neveux et nièces, parents adoptifs, pupilles et tuteurs, personnes gravement malades qui considèrent le prestataire comme un membre de la famille).
Le 1er mars 2005, les gouvernements du Canada et du Québec ont conclu une entente définitive au sujet du régime québécois d'assurance parentale. À partir de janvier 2006, les résidents du Québec obtiendront leurs prestations de maternité et leurs prestations parentales des autorités provinciales. Le gouvernement québécois remboursera toutes les prestations versées par les autorités fédérales au Québec dans ces deux régimes à l'égard des demandes établies avant 2006 mais réglées après janvier de la même année.
Travail partagé
Les prestataires liés par des ententes de travail partagé peuvent recevoir des prestations. Ces ententes conclues par RHDSC, les salariés et les employeurs visent à éviter les mises à pied temporaires en combinant des prestations partielles d'assurance-emploi et des semaines de travail réduites. Elles durent normalement de 6 à 26 semaines.
Prestations de pêcheur
La durée et le montant des prestations versées aux pêcheurs dépendent du revenu tiré de la pêche et du taux de chômage régional. Tous les pêcheurs sont assujettis à une période maximale d'admissibilité de 31 semaines; ils peuvent être admis à 26 semaines de prestations au maximum. Les pêcheurs d'été peuvent recevoir des prestations entre le 1er octobre et le 15 juin et ceux qui pratiquent la pêche hivernale entre le 1er avril et le 15 décembre. Le taux de prestation de pêcheur est déterminé à l'aide d'un dénominateur minimal lié au taux de chômage régional.
Remboursement des prestations
Lorsque le revenu annuel net des prestataires d'assurance-emploi est supérieur à 1,25 fois le maximum de la rémunération annuelle assurable (seuil de remboursement), il faut que les intéressés remboursent le moindre de 30 % (taux de remboursement) du revenu net en excédent ou de 30 % du montant total de prestations versées autres que les prestations spéciales. Cette mesure ne s'applique pas aux prestataires qui reçoivent pour la première fois des prestations ordinaires ou des prestations de pêcheur.
Dépenses | Dépenses réelles | Prévisions | prévues | |
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Prestations de revenu | ||||
Régulières | 9 122 | 8 669 | 8 411 | 8 832 |
Maladie | 754 | 797 | 835 | 870 |
Maternité | 909 | 925 | 903 | 765 |
Parentales | 2 015 | 2 112 | 2 064 | 1 760 |
Compassion | 2 | 7 | 8 | 10 |
Pêcheurs | 337 | 313 | 285 | 310 |
Travail partagé | 27 | 11 | 13 | 20 |
Remboursement de prestation | (114 ) | (153 ) | (117 ) | (125 ) |
Total des prestations de revenu | 13 052 | 12 681 | 12 402 | 12 442 |
Note : En raison de l'arrondissement, l'addition des montants peut ne pas égaler les totaux. |
Dépenses réelles | Prévisions | Dépenses prévues | |||
2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | Diff. en % | |
Prestations de revenu (M$) | 13 052 | 12 681 | 12 402 | 12 442 | 0,3% |
Moyenne mensuelle de bénéficiaires (en milliers | 848 | 819 | 788 | 764 | (3,0%) |
Taux de prestations ($/semaine) | 295 | 299 | 302 | 312 | 3,4% |
Prestations d'emploi et mesures de soutien
Les prestations d'emploi comprennent le Développement des compétences, les Partenariats pour la création d'emplois, le Travail indépendant et les Subventions salariales ciblées.
Quant aux mesures de soutien, elles comprennent les Services d'aide à l'emploi, les Partenariats du marché du travail ainsi que la Recherche et l'innovation.
La partie II de la Loi autorise aussi le gouvernement du Canada à effectuer des paiements aux gouvernements provinciaux et territoriaux pour qu'ils mettent en œuvre des programmes semblables aux prestations d'emploi et aux mesures de soutien. La contribution fédérale prévue pour 2006-2007 est fixée à 889 millions de dollars conformément aux Ententes sur le développement du marché du travail avec les provinces et les territoires (Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut). Cette somme ne comprend pas le transfert à l'Ontario le 1er janvier 2007. Le montant de ce transfert et des charges administratives afférentes est actuellement négocié.
Les dépenses prévues pour les prestations d'emploi et les mesures de soutien en 2006-2007 se montent à 2,138 milliards, soit 0,5 % du la rémunération assurable totale estimée à 401 239 millions. Cela représente un niveau de dépenses moins élevé que le plafond de 0,8 % imposé par l'article 78 de la Loi.
Dépenses réelles | Prévisions | Dépenses prévues a | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Partenariats pour la création d'emplo | 74 | 71 | 54 | |
Développement des compétences | 355 | 429 | 410 | |
Travail indépendant | 96 | 115 | 107 | |
Subventions salariales ciblées | 45 | 48 | 42 | |
Aide à l'emploi | 334 | 324 | 322 | |
Partenariats du marché du travail | 192 | 173 | 177 | |
Recherche et innovation | 27 | 17 | 15 | |
Total des programmes de RHDCC | 1 124 | 1 176 | 1 127 | 1 249 |
Transferts aux provinces et territoires | 894 | 891 | 889 | 889 |
Total | 2 018 | 2 067 | 2 016 | 2 138 |
a La ventilation par élément n'est pas disponible, parce que les
dépenses seront effectuées en fonction des besoins locaux en matière de main-d'œuvre. La répartition par province et
territoire figure à la section intitulée Assurance-emploi — Partie II — Plan de dépenses de 2006 - 2007. Note : En raison de l'arrondissement, l'addition des montants peut ne pas égaler les totaux. |
Cotisations
Les salariés assurés et leurs employeurs versent des cotisations qui couvrent les coûts du régime pendant un cycle économique selon le taux de cotisation annuel fixé et la rémunération assurable des employés. L'explication des facteurs ayant une incidence sur les cotisations est donnée ci-dessous :
Détermination du taux de cotisation : Dans son budget de 2005, le gouvernement du Canada a instauré un nouveau mécanisme permanent d'établissement des taux de cotisation à l'assurance-emploi et a conféré à la Commission de l'assurance-emploi le pouvoir législatif de fixer ces taux. Dans le nouveau cadre, l'actuaire en chef a l'obligation de calculer annuellement, dans un exercice prospectif, un taux estimatif d'équilibre pour l'année qui vient en se fondant sur les dernières prévisions établies par le ministre des Finances pour les variables économiques d'intérêt. Dans un tel exercice prospectif, les excédents, les déficits et les intérêts fictifs portés au crédit du Compte d'assurance-emploi n'entrent pas dans le calcul du taux de cotisation d'équilibre. Pour 2006, la Commission fixe le taux applicable aux salariés à 1,87 % de la rémunération assurable comparativement à 1,95 % en 2005. Le taux applicable aux employeurs s'établira à 2,62 %; c'est moins que le taux actuel de 2,73 %. La réduction de 2006 est la douzième de suite depuis 1994, période où le taux applicable aux salariés était de 3,07 %.
Tendance des taux de cotisation des salariés (% de la rémunération assurable)
1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | |
Taux de cotisation | 3.07 | 3.00 | 2.95 | 2.90 | 2.70 | 2.55 | 2.40 | 2.25 | 2.20 | 2.10 | 1.98 | 1.95 | 1.87 |
Maximum de la rémunération annuelle assurable (MRAA) : Les cotisations sont payées sur tous les revenus d'emploi des salariés assurés jusqu'au maximum de la rémunération annuelle assurable. L'article 4 de la Loi stipule que le MRAA s'établira à 39 000 $ jusqu'à ce que la valeur de la moyenne hebdomadaire des 12 mois qui se terminent en juin de la première année précédente, multipliée par le ratio entre cette même moyenne et la moyenne correspondante de la deuxième année précédente (ratio multiplié par 52 et arrondi au 100 $ le plus bas), excède le seuil26.
Réduction des cotisations : L'employeur offrant un régime approuvé d'assurance-salaire est admissible à une réduction des cotisations. Il est tenu de faire profiter ses employés de cette réduction27.
Ajoutons que, par suite de la mise en application du régime québécois d'assurance-parentale, le taux de cotisation applicable aux salariés de cette province baissera à 1,53 % en 2006. Le taux correspondant des employeurs est de 2,14 %. On estime que, cette année-là, les cotisations perçues au Québec diminueront de 794 millions de dollars.
Remboursement de cotisations :
Les cotisations à l'assurance-emploi sont remboursées aux salariés lorsque leur rémunération assurable dépasse le maximum de la rémunération annuelle assurable.
Dépenses réelles | Prévisions | Recettes prévues | % | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | Change |
Exercice | |||||
Recettes des cotisations (M$) | 17 900 | 17 655 | 16 917 | 16 621 | (1,7%) |
Total de la rémunération assurable (M$) | 372 373 | 384 426 | 393 479 | 401 239 | 2,0% |
2003 | 2004 | 2005 | 2006 | ||
Année civile | |||||
Taux de cotisation de l'employéa (en % de la rémunération assurable) | 2,10% | 1,98% | 1,95% | 1,87% | (4,1%) |
Maximum de la rémunération assurable (en dollars) | 39 000 | 39 000 | 39 000 | 39 000 | |
Réduction de la cotisation (M$) | (522) | (549) | (566) | (586) | |
QPIP | (797) | ||||
Remboursement de la cotisation (M$) | |||||
Employé | (170) | (178) | (170) | (164) | |
Employeur (nouvelles embauches/embauche des jeunes) | (19) | ||||
a. La cotisation de l'employeur équivaut à 1,4 fois celle du salarié. |
Intérêt gagné
L'article 76 de la Loi énonce que le ministre des Finances peut autoriser, selon les modalités et les taux qu'il peut fixer, le versement d'intérêts sur le solde créditeur du Compte d'assurance-emploi et ces intérêts, qui représentent 90 % du taux mensuel moyen sur les bons du Trésor à échéance de trois mois, sont portés au crédit du Compte et au débit du Trésor. L'intérêt est calculé mensuellement, d'après la moyenne de 30 jours du solde quotidien dans le compte.
Conformément à un règlement du Conseil du Trésor, on perçoit, depuis le 1er juillet 2002, des intérêts sur les comptes débiteurs en souffrance par fausse déclaration. Le taux d'intérêt utilisé dans ce calcul correspond à la moyenne du taux d'escompte de la Banque du Canada pour le mois précédent, plus 3 %.
Dépenses réelles | Prévisions | Dépenses prévues | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Sources | ||||
Solde du compte | 1 096 | 968 | 1 324 | 1 934 |
Compte à recevoir | 29 | 27 | 28 | 34 |
Total | 1 125 | 995 | 1 352 | 1 968 |
On s'attend à ce que l'intérêt gagné atteigne 2,0 milliard de dollars à cause de la montée des taux d'intérêt et de la hausse de l'excédent en valeur cumulative.
Frais d'administration
L'article 77 de la Loi sur l'assurance-emploi précise que les frais d'administration de la Loi doivent être imputés au Compte d'assurance-emploi.
La ministre des Ressources humaines et du Développement social doit rendre compte du Régime d'assurance-emploi au Parlement. Toutefois, la responsabilité de l'administration du régime est partagée avec l'Agence du revenu du Canada (ARC) qui perçoit les cotisations et les remboursements de prestations et prend les décisions en matière d'assurabilité selon la Loi. Le Secrétariat du Conseil du Trésor et Justice Canada fournissent des services à l'appui de la gestion et de l'exécution des programmes en application de la Loi.
Les dépenses engagées par les gouvernements provinciaux et territoriaux pour administrer les prestations d'emploi et les mesures de soutien en vertu des Ententes sur le développement du marché du travail sont également débitées du Compte d'assurance-emploi.
Dépenses réelles | Prévisions | Dépenses prévues | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Fédéral | ||||
Prestations de revenu de l'AE | 540 | 573 | ||
Politiques, programmes et prestation de services | 527 | 458 | ||
Services ministériels | 272 | 295 | ||
Programmes d'emploi | 36 | 57 | ||
Compétences en milieu de travail | 44 | 59 | ||
Apprentissage | 17 | 16 | ||
Sous-total | 1 436 | 1 458 | 1 553 | 1 532 |
Provincial | 92 | 92 | 92 | 100 |
Recouvrement | (6) | (8) | (7) | (8) |
Total | 1 521 | 1 542 | 1 638 | 1 624 |
Note : En raison de l'arrondissement, l'addition des montants peut ne pas égaler les totaux. |
Les dépenses d'administration de l'assurance-emploi de 1 624 millions de dollars représentent les exigences initiales pour 2006—2007, qui sont légèrement inférieures à l'autorisation finale de dépenser pour 2005—2006.
Description
Le Régime de pensions du Canada (RPC) est un programme fédéral-provincial conjoint en vigueur dans tout le Canada, sauf au Québec, qui dispose d'un régime comparable. Le RPC offre diverses prestations axées sur les changements qui surviennent dans la vie des gens. Mieux connu pour ses prestations de retraite, le RPC offre également des prestations au survivant et aux enfants d'un cotisant, d'autres prestations aux personnes handicapées et à leurs enfants, et un montant forfaitaire maximal de 2 500 $ en cas de décès.
Comme il s'agit d'un régime contributif, les cotisants sont les salariés et les travailleurs autonomes de 18 à 70 ans ayant un revenu d'au moins 3 500 $ au cours d'une année civile. Les prestations sont calculées d'après le montant et la durée des cotisations au RPC. Elles ne sont pas payées automatiquement. Il faut les demander et faire la preuve de son admissibilité.
Environ 12 millions de Canadiens et de Canadiennes de plus de 18 ans versent des cotisations au RPC chaque année et environ 4 millions recevront des prestations en 2006-2007.
Les prestations
Pensions de retraite : Les cotisants peuvent commencer à toucher une pension de retraite du RPC dès l'âge de 60 ans ou attendre d'avoir atteint 70 ans. Les demandeurs âgés de 60 à 65 ans doivent avoir cessé de travailler ou toucher un salaire inférieur à un niveau déterminé lorsqu'ils commencent à recevoir une pension de retraite. Dès qu'il a commencé à recevoir sa pension du RPC, le bénéficiaire peut gagner un salaire, peu importe le montant, sans que sa pension en soit influencée. Il ne verse toutefois plus de cotisations sur sa rémunération ultérieure. Les cotisants âgés de plus de 65 ans ne sont pas tenus d'avoir cessé de travailler pour être admissibles.
La pension de chaque cotisant dépend du montant et de la durée de ses cotisations et de l'âge auquel il commence à toucher des prestations. Les pensions sont rajustées de 0,5 % par mois avant ou après le seuil de 65 ans à partir du moment où le bénéficiaire commence à toucher sa pension. Les cotisants qui commencent à toucher une pension de retraite à l'âge de 60 ans reçoivent 70 % du montant habituellement versé aux prestataires âgés de 65 ans, alors que les personnes qui attendent d'avoir atteint 70 ans reçoivent 130 % du montant payable aux personnes de 65 ans.
Les époux ou les conjoints de fait qui sont âgés d'au moins 60 ans ont le droit de partager les prestations de retraite accumulées pendant leur période de cohabitation aussi longtemps que les intéressés demeurent ensemble, ce qui peut leur permettre de réaliser des économies d'impôt. Si un seul des époux a cotisé au RPC, la pension peut être partagée entre les deux. Le montant global des prestations n'augmente ni ne diminue en cas de partage de la pension.
Prestations d'invalidité : Des prestations d'invalidité sont payables aux cotisants qui satisfont aux exigences minimales en matière de cotisations et dont l'invalidité est « grave et prolongée », selon la définition de la loi. Une invalidité de cette nature les empêcherait d'occuper régulièrement quelque poste que ce soit et de toucher un revenu appréciable durant une période prolongée. Par des réévaluations périodiques, on veille à ce que les prestations ne soient versées qu'aux prestataires admissibles. Les prestataires qui tentent de retourner sur le marché du travail pour accepter un emploi rémunéré ont aussi droit à du soutien. Une prestation mensuelle uniforme peut également être versée à l'enfant du bénéficiaire d'une prestation d'invalidité du RPC, pourvu qu'il ait moins de 18 ans ou moins de 25 ans s'il fréquente l'école à plein temps. En février 2006, un peu plus de 299 000 bénéficiaires et 88 000 enfants recevaient ces prestations chaque mois.
Prestations au survivant : Le survivant d'un cotisant, conjoint de droit ou de fait, peut avoir droit à une pension mensuelle si le cotisant a versé des cotisations pendant une période minimale et si, au moment de son décès, ce conjoint est âgé d'au moins 35 ans ou, s'il n'a pas cet âge, qu'il a des enfants à charge ou qu'il est handicapé. En cas de remariage du conjoint de droit ou de fait survivant, les paiements se poursuivent. Des prestations mensuelles sont également payables au nom des enfants des cotisants au RPC qui sont décédés. Le montant est uniforme et payable jusqu'à ce que l'enfant atteigne l'âge de 18 ans ou de 25 ans s'il fréquente l'école ou l'université à plein temps. Une prestation forfaitaire est payable à la succession du cotisant décédé, pourvu que les cotisations versées par celui-ci soient suffisantes.
Détermination du taux de prestation
Les prestations du RPC se calculent généralement d'après la rémunération. En janvier de chaque année, elles sont rajustées en fonction du coût moyen de la vie mesuré par l'Indice des prix à la consommation. Certaines prestations comme les prestations aux enfants ne sont pas fondées sur les gains. Il s'agit plutôt d'un montant fixe. Les prestations d'invalidité et les prestations au survivant se fondent en partie sur la rémunération et en partie sur un tarif fixe ou un taux uniforme.
Chiffres réels | Prévisions | Dépenses prévues | ||
(millions of dollars) | 2003-2004 | 2004—2005 | 2005—2006 | 2006—2007 |
Pensions de retraite | 15 852 | 16 795 | 17 664 | 18 601 |
Prestations d'invalidité | ||||
Pensions d'invalidité | 2 844 | 2 921 | 3 105 | 3 203 |
Prestations pour enfant de cotisant invalide | 257 | 257 | 268 | 273 |
Total des prestations d'invalidité | 3 101 | 3 178 | 3 373 | 3 476 |
Prestations de survivant | ||||
Prestations de conjoint de droit ou de fait | 3 187 | 3 327 | 3 459 | 3 565 |
Prestations d'orphelin | 213 | 215 | 218 | 223 |
Prestations de décès | 254 | 248 | 263 | 267 |
Total des prestations de survivant | 3 654 | 3 790 | 3 940 | 4 055 |
TOTAL | 22 607 | 23 763 | 24 977 | 26 132 |
Frais d'administration
Ressources humaines et Développement social Canada, Finances Canada, l'Agence du revenu du Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, la Gendarmerie royale du Canada et le Bureau du surintendant des institutions financières fournissent des services aux fins de l'administration du RPC et de la distribution des prestations.
Les frais engagés par ces ministères et organismes pour l'administration du Régime peuvent être récupérés du RPC, conformément aux principes d'établissement des coûts approuvés par le Conseil du Trésor. Pour l'essentiel, les frais doivent, selon ces principes, avoir été engagés en raison de responsabilités concernant le RPC et ils doivent être identifiables. Les frais d'administration pour l'exercice 2006-2007 sont estimés à 397,8 millions de dollars, soit une baisse de 2,5 % par rapport aux prévisions de 2005-2006.
Le personnel chargé du service des prestations et les processus qu'il met en œuvre à cette fin sont extrêmement efficaces. En 2006-2007, les dépenses totales d'administration et de distribution des prestations du RPC représentent approximativement 1,5 % du total prévu des prestations.
Chiffres réels | Prévisions | Dépenses prévues | ||
(millions de dollars) | 2003-2004 | 2004—2005 | 2005—2006 | 2006—2007 |
Développement des ressources humaines Canada | ||||
Administration du Régime, opérations, dossiers et locaux | 266,4 | - | ||
Développement social Canada | ||||
Administration du régime, opérations, dossiers et locaux | 224,0 | 240,5 | 232,0 | |
Ressources humaines et Développement des compétences Canada | ||||
Services en personne aux demandeurs et aux prestataires | 6,6 | 15,3 | 14,7 | |
Compte de l'assurance-emploi | ||||
Remboursement au Compte d'assurance-emploi pour l'attribution des numéros d'assurance sociale et la tenue du fichier central | 1,7 | 2,7 | 3,3 | 3,0 |
Secrétariat du Conseil du Trésor | ||||
Primes d'assurance et cotisations recouvrables aux régimes d'avantages sociaux des salariés | 40,8 | 39,0 | 30,1 | 27,8 |
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada | ||||
Émission des chèques, services d'informatique | 14,7 | 15,8 | 16,1 | 16,2 |
Gendarmerie royale du Canada | ||||
Enquêtes en cas de contravention | 0,3 | 0,3 | ||
Agence du revenu du Canada | ||||
Perception des cotisations | 85,3 | 96,5 | 100,8 | 101,7 |
Bureau du Surintendant des institutions financières | ||||
Services actuariels | 1,0 | 1,3 | 1,4 | 1,7 |
Finances | ||||
Services de placement | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,4 |
TOTAL | 410,3 | 386,4 | 408,3 | 397,8 |
Revenus
Le RPC est financé par les cotisations obligatoires des salariés, des employeurs et des travailleurs autonomes ainsi que par des revenus de placement. Les cotisations sont payées sur la partie de la rémunération du cotisant qui se situe entre le minimum déterminé (exemption de base de l'année) et le maximum déterminé (maximum des gains ouvrant droit à pension pour l'année). Le minimum est constant à 3 500 $, tandis que le maximum dépend du taux moyen de rémunération dans l'industrie au Canada et fait l'objet d'un rajustement annuel. Les personnes qui touchent des prestations de retraite ou d'invalidité du RPC ou qui atteignent l'âge de 70 ans ne peuvent plus cotiser au Régime. Les dépenses de ce dernier comprennent les prestations à proprement parler et les frais d'administration du programme.
Quand il a été mis en œuvre en 1966, le RPC était un régime par répartition disposant d'une petite réserve. Cela voulait dire que les prestations d'une génération seraient largement payées par les cotisations des générations suivantes. Toutefois, l'évolution de la population et de l'économie et les modifications apportées aux prestations dans les trente années suivantes se sont traduites par des coûts sensiblement plus élevés. Il devint évident qu'il n'était plus possible de continuer à financer le Régime par répartition, car cela imposerait un lourd fardeau financier aux Canadiens et aux Canadiennes faisant partie de la population active durant ces années. Les administrateurs ont plutôt choisi de modifier le mode de financement du Régime et opté pour un financement hybride par répartition et par capitalisation intégrale, mode selon lequel chaque génération paie ses propres prestations.
En 1998, les autorités fédérales et provinciales ont adopté un mode de financement dit « équilibré » en vertu duquel le taux de cotisation allait progressivement passer de 5,6 % en 1996 à 9,9 % en 2003 pour demeurer à ce niveau par la suite. Le Rapport actuariel (21e ) du Bureau du surintendant des institutions financières sur la viabilité du Régime de pensions du Canada indique que le taux de cotisation de régime permanent est de 9,8 % des gains cotisables. Ce taux représente le taux le plus faible pouvant être appliqué pour assurer la viabilité du Régime sans qu'une augmentation supplémentaire s'impose; il se situe à 0,1 % en deçà du taux de cotisation prévu par la loi. En appliquant le taux de cotisation de 9,9 % prévu par la loi, l'actif devrait nettement augmenter au cours des 17 prochaines années. Le ratio de l'actif aux dépenses de l'année suivante passe de 3,1 en 2004 à 5,6 en 202128.
Ainsi, entre 2001 et 2020, les cotisations dépasseront les prestations versées chaque année. Les fonds qui ne sont pas immédiatement nécessaires au paiement des prestations sont confiés à l'Office d'investissement du RPC, qui les place sur les marchés financiers. Avec le temps, il se constituera une réserve suffisante pour aider à acquitter les coûts croissants auxquels on peut s'attendre, à mesure que le nombre de baby-boomers qui prendront leur retraite augmentera.
Grâce à ce mode de financement diversifié, le système canadien de revenu de retraite est moins vulnérable devant la conjoncture économique et l'évolution de la population et il constitue un modèle d'avant-garde pour la gestion des régimes publics de retraite dans le monde.
Revenu de placement : Les investissements sur le marché des actions, dans l'immobilier et sur le marché monétaire produisent des revenus, auxquels s'ajoutent les intérêts obligataires.
Responsabilité financière
Le RPC et ses ressources se répartissent en trois composantes :
Sommaire financier
On prévoit que les prestations atteindront 26,1 milliards de dollars en 2006-2007, soit une hausse de 1,2 milliard de dollars, ou 4,6 %, par rapport à 2005-2006, d'après des prévisions relatives à la population des prestataires et à la moyenne des prestations. En 2006-2007, on s'attend à une croissance nette de 3,0 % du nombre de prestataires et à une croissance nette de 1,7 % de la moyenne des prestations.
Le tableau ci-dessous résume les résultats financiers du RPC entre 2003-2004 et 2006-2007. En 2002-2003, le gouvernement du Canada a délaissé la méthode de comptabilité d'exercice modifiée pour adopter la méthode de comptabilité d'exercice intégrale. Cette nouvelle méthode a été appliquée rétroactivement et les états financiers ont été retraités en conséquence.
De plus, les obligations provinciales, territoriales et fédérales, autrefois évaluées au prix coûtant, le sont depuis 2003-2004 à la valeur marchande. Ce changement a été appliqué rétroactivement et les états financiers ont été retraités en conséquence.
On prévoit que le RPC enregistrera une hausse de près de 18 milliards de dollars, ce qui portera le solde cumulatif à plus de 106 milliards de dollars d'ici le 31 mars 2007. À l'heure actuelle, le RPC dispose d'une réserve équivalant à plus de 3,5 fois ses prestations et, en 2021, cette supériorité devrait être d'environ 5,6 fois.
Le graphique qui suit résume les tendances des revenus et des dépenses du RPC ainsi que sa situation entre 2002-2003 et 2006-2007.
2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | |
Total des dépenses | 23,0 | 24,1 | 25,4 | 26,5 |
Total des recettes | 38,3 | 35,0 | 43,3 | 31,5 |
Réel | Prévision | Dépenses prévues | ||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Recettes | ||||
Cotisations | 28 029 | 28 941 | 30 305 | 30 972 |
Revenu de placement | ||||
Régime de pensions du Canada | 2 682 | 2 070 | 1 093 | 514 |
Office d'investissement du RPC 1 | 7 209 | 4 983 | 12 139 | N/A |
Fond d'investissement du RPC 2 | 357 | (945) | (254) | N/A |
Total du revenu de placement | 10 248 | 6 108 | 12 978 | 514 |
Total des recettes | 38 277 | 35 049 | 43 283 | 31 486 |
Dépenses | ||||
Paiements de prestations | 22 607 | 23 763 | 24 977 | 26 132 |
Frais d'administration | 410 | 386 | 408 | 398 |
Total des dépenses | 23 017 | 24 149 | 25 385 | 26 530 |
Augmentation | 15 260 | 10 900 | 17 898 | 4 955 |
Solde de fin d'année | 72 511 | 83 411 | 101 309 | 106 264 |
1 Les montants réels concernant l'Office d'investissement du RPC sont
basés sur les états financiers vérifiés de l'Office. Celui-ci investit principalement dans les actions. Les revenus des
placements sont déterminés principalement par les changements dans la valeur marchande des placements. Il est difficile de
prévoir la valeur marchande future, donc les revenus des placements ne sont pas disponsibles pour l'année 2006-2007. 2 Le Fond d'investissement du RPC est composé d'obligations provinciales, territoriales et fédérales. Depuis le 31 mars 2004, ces obligations sont évaluées à la valeur marchande. Les revenus provenant de ce Fonds sont composés des intérêts produits par les obligations ainsi que des changements dans la valeur marchande des placements. Les revenus d'interêts du Fonds d'investissement sont présentés sous la rubrique "Régime de pensions du Canada" de la présente section. Il est difficile de prévoir la valeur marchande future, donc les revenus des placements ne sont pas disponibles pour l'année 2006-2007 |
Prévisions à long terme
La législation régissant le RPC prévoit l'établissement d'un barème des taux de cotisation et un examen réalisé tous les trois ans par le ministre fédéral et les ministres provinciaux des Finances. Cet examen permet de déterminer s'il est nécessaire de rectifier le barème. Le cas échéant, les rajustements sont mis en œuvre conformément à la loi ou à une entente conclue entre les ministres des Finances ou automatiquement selon une formule qui garantit que le taux de cotisation suffira à assurer la viabilité du Régime en situation de vieillissement de la population. Les modifications au barème des taux ou à la formule de rajustement automatique doivent être approuvées par au moins les deux tiers des provinces comptant au moins les deux tiers de la population de l'ensemble des provinces.
Le tableau qui suit indique les prévisions des revenus et des dépenses qui auront une incidence sur le RPC pendant la période allant du 31 décembre 2005 au 31 décembre 2030, selon le 21e Rapport actuariel sur le Régime de pensions du Canada publié par le Bureau du surintendant des institutions financières le 31 décembre 2003. Le ratio actif / dépenses reflète la valeur de l'actif en fin d'exercice rapportée à la valeur des dépenses.
Année | Taux de cotisation | Cotisations | Revenus de placement | Dépenses | Actif au 31 déc. | Ratio Actif /dépenses |
% | $ millions | |||||
2010 | 9,90 | 36 128 | 8 982 | 31 868 | 146 795 | 4,37 |
2015 | 9,90 | 45 579 | 14 635 | 42 022 | 226 815 | 5,09 |
2020 | 9,90 | 57 537 | 21 497 | 56 253 | 332 116 | 5,57 |
2025 | 9,90 | 71 145 | 29 177 | 74 887 | 454 613 | 5,75 |
2030 | 9,90 | 88 011 | 37 958 | 97 015 | 591 404 | 5,81 |
Source : Bureau de l'actuaire en chef, Rapport actuariel (21 e ) sur le Régime de pensions du Canada en date du 31 décembre 2003. Bureau du surintendant des institutions financières. |
Ce compte a été constitué par la Loi relative aux rentes sur l'État, et modifié par la Loi sur l'augmentation du rendement des rentes sur l'État. Cette dernière a mis fin à la vente de rentes sur l'État en 1975. Le compte est évalué sur une base actuarielle à chaque exercice, et le déficit ou l'excédent est imputé ou crédité au Trésor.
L'objectif de la Loi relative aux rentes sur l'État était d'encourager les Canadiens à pourvoir à leurs besoins futurs par l'achat de rentes sur l'État. La Loi sur l'augmentation du rendement des rentes sur l'État avait pour but d'augmenter le taux de rendement des contrats de rente sur l'État et d'augmenter la flexibilité de leurs modalités.
Les rentrées et autres crédits comprennent les primes reçues, les fonds réclamés au Trésor pour les rentiers précédemment introuvables, l'intérêt gagné et tout virement requis afin de combler le déficit actuariel. Les paiements et autres débits représentent le paiement de rentes acquises, la valeur de rachat des prestations de décès, les remboursements et retraits de primes, les excédents actuariels et les postes non réclamés virés aux recettes non fiscales. Les montants reliés aux rentes non réclamées, concernant les rentiers introuvables, sont virés aux recettes non fiscales.
Au 31 mars 2006, il restait 2 400 rentes différées en vigueur dont le dernier remboursement débutera vers l'an 2030.
Dépenses réelles | Dépenses prévues | |||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Dépenses | ||||
Provisions actuarielles - Solde au début de l'exercice | 437,6 | 405,8 | 377,2 | 347,2 |
Revenu | 28,5 | 26,3 | 24,5 | 24,3 |
Paiements et autres charges | 57,8 | 54,6 | 51,0 | 47,9 |
Excédent des paiements et autres charges sur les revenus de l'exercice | 29,3 | 28,3 | 26,5 | 23,6 |
Surplus actuariel | 2,5 | 0,3 | 3,5 | 1,6 |
Provisions actuarielles - Solde à la fin de l'exercice | 405,8 | 377,2 | 347,2 | 321,9 |
Fonds d'assurance de la fonction publique
Le Fonds d'assurance de la fonction publique est un compte qui a été établi par la Loi sur l'assurance du service civil, afin de permettre au ministre des Finances de verser certaines prestations de décès aux fonctionnaires nommés dans des postes à durée indéterminée de tout secteur de la fonction publique, prestations établies en vertu de contrats. Aucun nouveau contrat n'a été émis depuis l'entrée en vigueur, en 1954, du Régime de prestations supplémentaires de décès pour la fonction publique et les Forces canadiennes dans le cadre de la Loi sur la pension de la fonction publique et de la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes. À compter d'avril 1997, le ministère du Développement des ressources humaines a assumé la responsabilité de l'administration et de l'évaluation actuarielle de la Loi sur l'assurance du service civil.
Le nombre de contrats d'assurance en vigueur au 31 mars 2006 était de 1 424 et l'âge moyen des souscripteurs était de 87,0 ans. Les rentrées et autres crédits se composent des primes et d'une somme (imputée aux dépenses) qui a été transférée du Trésor afin de permettre d'équilibrer l'actif et le passif actuariel du programme. Les paiements et autres débits se composent de prestations de décès, de rentes en règlement versées aux prestataires et d'un remboursement de primes.
Conformément aux dispositions du paragraphe 16(3) du Règlement concernant l'assurance du service civil, tout déficit sera crédité au compte du Trésor.
Dépenses réelles | Dépenses prévues | |||
(en millions de dollars) | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 |
Recettes | ||||
Solde d'ouverture | 7,5 | 7,1 | 6,6 | 6,3 |
Recettes et autres crédits | 0,2 | 0,0 | 0,1 | 0,1 |
Paiements et autres charges | 0,6 | 0,5 | 0,4 | 0,4 |
Excédent des paiements et autres charges sur les revenus de l'exercice | 0,4 | 0,5 | 0,3 | 0,3 |
Solde de fermeture | 7,1 | 6,6 | 6,3 | 6,0 |
Contexte
La Partie II de la Loi sur l'assurance-emploi (AE) oblige le gouvernement fédéral à travailler de concert avec les provinces et les territoires à l'élaboration et à la mise en œuvre de programmes actifs d'emploi qui puissent de manière plus efficace aider les chômeurs canadiens à retourner sur le marché du travail. Ces programmes portent le nom de Prestations d'emploi et mesures de soutien (PEMS).
Conformément à l'offre faite en 1996 par le gouvernement du Canada de conclure des partenariats bilatéraux avec les provinces et les territoires afin d'assurer une meilleure mise en valeur du marché du travail, des Ententes sur le développement du marché du travail (EDMT) ont été signées avec l'ensemble des provinces et des territoires. Récemment en novembre 2005, le gouvernement canadien a conclu avec l'Ontario une EDMT qui entrera en vigueur le 1er janvier 2007.
Il y a deux types d'EDMT :
Outre les PEMS et autres programmes semblables offerts à l'échelle locale ou régionale, des activités pancanadiennes dont la portée est nationale ou plurirégionale sont exécutées par RHDSC dans toutes les provinces et les territoires dans le cadre de ses PEMS. Les activités pancanadiennes comprennent des programmes semblables aux PEMS mis en œuvre par des organisations autochtones dans le cadre des Ententes de développement des ressources humaines autochtones.
Prestations d'emploi et mesures de soutien
Les cinq prestations d'emploi sont les suivantes :
Subventions salariales ciblées — Pour inciter les employeurs à recruter des personnes qu'ils ne recruteraient pas normalement s'ils ne disposaient pas d'une subvention.
Il est à noter que, parmi les prestations d'emploi mentionnées plus haut, le programme de Suppléments de rémunération ciblés n'a pas encore été mis en application.
L'admissibilité aux prestations d'emploi s'étend aux participants assurés aux termes de l'article 58 de la Loi sur l'AE, soit les prestataires actifs et les anciens prestataires (qui ont touché des prestations ordinaires au cours des trois années précédentes ou des prestations parentales ou de maternité au cours des cinq années précédentes que ont subséquemment quitté le marché de travail pour prendre soin de son ou ses enfants).
La Partie II de la loi autorise également l'adoption de mesures de soutien pour appuyer le Service national de placement. Les trois mesures prévues sont les suivantes :
Données financières
(en millions de dollars) | Base | Réinvestissement | Total du Plan |
Terre-Neuve-et-Labrador | 58,8 | 73,1 | 131,9 |
Nouvelle-Écosse | 50,7 | 30,3 | 81,0 |
Nouveau-Brunswick | 50,2 | 42,1 | 92,3 |
Île-du-Prince-Édouard | 16,4 | 10,0 | 26,5 |
Québec | 347,7 | 248,1 | 595,8 |
Ontario | 342,6 | 184,1 | 526,7 |
Manitoba | 36,8 | 10,2 | 47,0 |
Saskatchewan | 29,1 | 9,9 | 39,0 |
Alberta | 72,9 | 35,9 | 108,9 |
Territoires du Nord-Ouest | 1,9 | 1,6 | 3,4 |
Nunavut | 1,8 | 1,0 | 2,8 |
Colombie-Britannique | 139,1 | 151,7 | 290,9 |
Yukon | 1,9 | 2,0 | 3,9 |
1 150,0 | 800,0 | 1 950,0 | |
Responsabilités pancanadiennesa | 187,9 | 0,0 | 187,9 |
Fonds disponibles pour les prestations d'emploi et les mesures de soutien | 1 337,9 | 800,0 | 2 137,9 |
a Fonds réservés aux priorités pancanadiennes telles que les programmes pour les Autochtones, les projets sectoriels et les projets d'innovation. Ce montant est net d'une somme de 20,5 millions de dollars des fonds convertis en coûts de fonctionnement et des ressources liées à l'exercice de réaffectation des fonds à l'échelle du gouvernement. |
Pour l'année 2006-2007, le pouvoir de dépenser de la Partie II de l'AE est de 2 165,6 millions de dollars et correspond à 0,54 % de la rémunération assurable totale estimée à 401,239 millions. Voilà qui représente des dépenses inférieures au plafond de 0,8 % imposé par la Loi, lequel est évalué à 3,21 milliards de dollars en 2006-2007.
Une partie des économies de prestations de revenu de la Partie I résultant de la réforme de l'AE est comprise dans ces fonds et servira à offrir des possibilités d'emploi aux Canadiens, ainsi qu'à aider ces derniers à retourner au travail plus rapidement. La somme réinvestie a plafonné à 800 millions de dollars en 2000-2001.
Résultats prévus
On a établi un cadre de responsabilité qui respecte la responsabilité légale du ministre des Ressources humaines et du Développement social en ce qui concerne le Compte d'AE. Des indicateurs clés mesureront les résultats à court et à long terme des PEMS.
On prévoit que 425 000 prestataires actifs et anciens prestataires admissibles recevront de l'aide en 2006-2007. Ces prévisions peuvent changer en fonction des conditions qui règnent sur le marché du travail et des ententes passées avec les provinces et les territoires.
Clients salariés ou travailleurs indépendants | Prestations non versées | Prestataires actifs servis | |
Résultats visés 2004-20052 | 231 234 | 863,0 M$ | 442 549 |
Résultats réels 2004-2005 | 214 220 | 855,2 M$ 3 | 425 033 4 |
Résultats visés 2005-20065 | 223 831 | 863,6 M$ | 407 472 |
Résultats prévus 2006-2007 | 217 000 6 | 850,0 M$ | 425 000 7 |
1 Ne comprend pas les résultats des Services d'information sur l'emploi. Ce tableau
inclut les données relatives aux PEMS pancanadiennes destinées aux autochtones, lesquelles n'étaient pas incluses dans
cette Annexe du Plan de dépenses de l'assurance-emploi (Partie II de l'AE) de 2005-2006. 2 Les résultats ciblés pour ce qui est des clients employés et des prestations non versées pour 2004-2005 et 2005-2006 sont les totaux soumis par les régions, les provinces et les territoires. Parmi les « clients servis », on compte les prestataires actifs servis de toutes les régions et provinces et de tous les territoires ainsi que les anciens prestataires d'assurance-emploi du Québec. L'entente du Québec exige que la province rende compte des prestataires actifs et anciens prestataires, en tant que «clients servis». 3 Représente les prestations non versées pour chaque client considéré une fois, pour éviter de compter en double les prestations non versées à des clients qui participent à la fois à des PEMS régulières et autochtones. 4 Les clients des PEMS régulières (409 960) comprennent les prestataires actifs de toutes les régions et provinces et de tous les territoires, ainsi que les anciens prestataires d'assurance-emploi du Québec. L'entente du Québec exige que la province rende compte des prestataires actifs et anciens prestataires, en tant que «clients servis». Sont également compris 15 073 clients servis des PEMS pancanadiennes destinées aux autochtones. 5 Les résultats ciblés de 2005-2006 sont supérieurs aux résultats prévus correspondants qui sont publiés dans cette Annexe du Plan de dépenses de l'assurance-emploi (Partie II de l'AE) de 2005-2006 compte tenu de la bonne performance du marché du travail durant la période de référence et de l'utilisation d'une approche conservatrice de détermination des objectifs par certaines provinces. 6 Comprend les résultats des PEMS régulières (210 000) et pancanadiennes autochtones (7 000). 7 Comprend les résultats des PEMS régulières (410 000) et pancanadiennes autochtones (15 000). |
La Partie II de la Loi sur l'assurance-emploi, qui prévoit l'établissement de PEMS, précise que ces programmes et services doivent être exécutés dans un cadre permettant d'évaluer leur succès. Le cadre EDMT prévoit aussi que ces évaluations se dérouleront par étapes, c'est-à-dire qu'il y aura une évaluation formative en période de mise en œuvre d'un programme et évaluation sommative quelque temps après, une fois que le programme est bien en marche et que la période postprogramme est assez longue pour qu'on puisse juger de l'incidence et des effets des activités.
On a mené à bien 13 évaluations formatives. Des évaluations sommatives sont complètes ou à leurs derniers stades dans six secteurs de compétence, à savoir la Colombie-Britannique, l'Alberta, le Nunavut, le Québec, l'Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador. En Saskatchewan et au Nouveau-Brunswick, les exercices d'évaluation progressent et les résultats en sont attendus en 2006—2007. Au Yukon, à l'Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse, les évaluations ont débuté et n'ont pas dépassé les premiers stades et, au Manitoba et dans les Territoires du Nord-Ouest, les évaluations sommatives en sont à l'étape de la planification.
On a diffusé les résultats généraux de ces études dans le Rapport annuel 2005 de contrôle et d'évaluation du Régime d'assurance-emploi.
En août 2000, le fait marquant pour le Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) a été le passage du financement à risques partagés, en place avec les institutions financières entre 1995 et juillet 2000, au financement direct des prêts aux étudiants 31.
Ainsi, le mode de prestation de services a été repensé de sorte que les prêts aux étudiants soient directement financés. Selon les nouvelles ententes, le gouvernement du Canada finance lui-même les étudiants, et deux fournisseurs de services administrent les prêts.
Entité comptable
Le présent rapport porte uniquement sur le PCPE et non sur les activités du Ministère entourant son application. Les montants représentant les dépenses sont avant tout les dépenses législatives autorisées par la Loi canadienne sur les prêts aux étudiants et la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants.
Méthode comptable
Les tableaux financiers sont préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus au Canada, tels que reflétés dans le Manuel de comptabilité pour le secteur public de l'Institut Canadien des Comptables Agréés.
Conventions comptables particulières
Revenus
Deux sources de revenus sont présentées : les intérêts gagnés sur les prêts directs et les sommes recouvrées sur les prêts garantis et les reprises de prêts. Selon les conventions comptables en vigueur au gouvernement, les revenus de ces deux sources doivent être crédités au Fond du revenu consolidé. Ils n'apparaissent pas avec les dépenses dans les comptes du PCPE, mais ils sont déclarés séparément dans les états financiers de Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC) et du gouvernement.
Revenus d'intérêts sur les prêts directs — Les emprunteurs sont tenus de payer l'intérêt simple sur leurs prêts lorsqu'ils terminent leurs études à temps plein. Quand ils quittent l'école, ils peuvent opter pour un taux d'intérêt variable (taux préférentiel + 2,5 %) ou un taux fixe (taux préférentiel + 5 %). Les montants représentent uniquement l'intérêt couru sur le solde impayé des prêts directs et remboursables au gouvernement. Les emprunteurs continuent de payer directement aux prêteurs privés l'intérêt couru sur les prêts garantis ou à risques partagés. Depuis le 1er août 2005, la limite hebdomadaire des prêts est passée de 165 $ à 210 $ par semaine de prêt. Compte tenu que les étudiants pourront bénéficier de plus d'argent, l'affectation totale des prêts va probablement grimper et, par conséquent, les revenus générés par les intérêts augmenteront sans doute.
Recouvrement des intérêts sur les prêts garantis — Le gouvernement rembourse aux prêteurs privés les prêts consentis avant le 1er août 1995 restés en souffrance (c.-à-d. pour lesquels les prêteurs attendent toujours un remboursement du capital et des intérêts). Les montants représentent le recouvrement du capital et des intérêts de ces prêts en souffrance.
Sommes récupérées sur les reprises de prêts — En vertu des accords sur les prêts à risques partagés, le gouvernement acquerra des institutions financières participantes tous les prêts consentis entre le 1er août 1995 et le 31 juillet 2000 restés en souffrance pendant au moins 12 mois après la période d'études et qui, au total, ne sont pas supérieurs à 3 % du solde mensuel moyen des prêts d'études non remboursés du prêteur. Le montant payé est établi à 5 % de la valeur du prêt en question. Les montant représentent le recouvrement du capital et des intérêts de ces prêts.
Subventions canadiennes pour études et pour accès
Les Subventions canadiennes pour études et les Subventions canadiennes pour l'accès aux études améliorent l'accessibilité aux études postsecondaires en offrant à des étudiants de niveau postsecondaire de l'aide financière non remboursable. Quatre types de subventions sont offertes : 1) celles destinées aux étudiants ayant une incapacité permanente pour les frais liés aux études postsecondaires (jusqu'à 8 000 $ par année); 2) celles destinées aux étudiants ayant des personnes à charge (jusqu'à 3 120 $ par année pour les étudiants à temps plein et jusqu'à 1 920 $ pour les étudiants à temps partiel); 3) celles destinées aux étudiants à temps partiel dans le besoin (jusqu'à 1 200 $ par année); 4) celles destinées aux étudiantes de doctorat dans certains domaines (jusqu'à 3 000 $ par année pour une période pouvant aller jusqu'à trois ans). Depuis le 1er août 2005, deux subventions canadiennes pour l'accès aux études sont disponibles pour aider 1) les étudiants issus de famille à faible revenu qui entreprennent leur première année d'études postsecondaires (50 % des frais de scolarité, jusqu'à un maximum de 3 000 $) et 2) les étudiants ayant une incapacité permanente pour les inciter à poursuivre leurs études et pour couvrir leurs frais de subsistance (jusqu'à 2 000 $ par année)32.
Frais de recouvrement
Les frais de recouvrement correspondent à ce qu'il en coûte pour faire appel à des agences privées dans le but de recouvrer les prêts d'études canadiens non remboursés. Les prêts faisant l'objet de mesures de recouvrement sont : les prêts à risques partagés et les prêts garantis qui sont en souffrance pour lesquels le gouvernement a remboursé le prêteur privé, et les prêts directs versés après le 31 juillet 2000 qu'un tiers fournisseur de services a renvoyés à RHDSC parce qu'ils n'étaient pas remboursés. Depuis le 1er août 2005, la Direction des recouvrements non fiscaux de l'Agence du revenu du Canada (ARC) assume la responsabilité d'administrer le recouvrement des prêts d'études garantis, à risques partagés et directs.
Coûts des fournisseurs de services
Le PCPE fait appel à des tiers fournisseurs de services pour administrer la constitution d'un dossier de prêt, la gestion en cours d'études, le remboursement une fois les études terminées et la gestion de la dette. Ce poste représente les coûts associés aux services prévus dans l'accord.
Prime de risque
La prime de risque constitue une partie de la rémunération versée aux institutions prêteuses ayant participé au programme de prêts à risques partagés entre le 1er août 1995 et le 31 juillet 2000. Elle correspondait à 5 % de la valeur des prêts consolidés, laquelle était calculée et payée au moment où ces derniers terminaient leurs études et commençaient à rembourser leur dette. En retour, les prêteurs assumaient tous les risques associés au non remboursement des prêts.
Reprise de prêts
Selon les dispositions des accords conclus avec les institutions prêteuses, le gouvernement achète du prêteur les prêts d'études non remboursés depuis au moins 12 mois et dont la somme totale n'excède pas 3 % du solde mensuel moyen des prêts en cours de remboursement mais non remboursés de l'institution prêteuse. Le montant versé est fixé à 5 % de la valeur des prêts en question. Les montants comprennent également les sommes versées aux institutions prêteuses sur les recouvrements.
Frais d'administration des provinces et des territoires
Conformément à la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants, le gouvernement a conclu avec neuf provinces participantes et un territoire des accords visant à faciliter l'administration du PCPE. Les provinces et le territoire administrent les activités de mise en application et d'évaluation des besoins inhérentes au programme fédéral d'aide aux étudiants et reçoivent en contrepartie des frais d'administration. Depuis le 1er août 2005, les frais administratifs versés aux provinces ont augmenté afin de mieux compenser pour le rôle qu'elles jouent dans l'administration du Programme canadien de prêts aux étudiants.
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant les études
Le capital requis pour accorder un prêt direct est réuni grâce aux activités générales de financement du ministère des Finances et le coût d'emprunt de ce capital est comptabilisé à même les opérations de financement global de ce ministère. Les montants représentent le coût attribué au PCPE au titre des prêts directs pendant que les étudiants poursuivent leurs études. Depuis le 1er août 2005, la limite hebdomadaire des prêts étudiants est plus élevée. Compte tenu que les étudiants pourront bénéficier de plus d'argent, l'affectation totale des prêts va probablement grimper et par conséquent, les frais d'intérêts liés aux emprunts pendant les études augmenteront sans doute.
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant le remboursement
Le capital requis pour les prêts directs est réuni grâce aux activités générales de financement du ministère des Finances et coût d'emprunt de ce capital est comptabilisé à même les opérations de financement global de ce ministère. Les montants apparaissant dans les tableaux financiers représentent le coût attribué au PCPE à l'appui des prêts directs pendant que les étudiants remboursent leur prêt d'études canadien.
Bonification d'intérêts pendant les études
L'une des principales caractéristiques du programme fédéral d'aide aux étudiants est que les étudiants emprunteurs ne sont pas tenus de payer les intérêts sur leurs prêts tant qu'ils étudient à plein temps, et, pour les prêts négociés avant le 1er août 1993, durant six mois après la fin des études. Dans le cadre des programmes de prêts garantis et à risques partagés, le gouvernement paye les intérêts aux institutions prêteuses pour le compte des étudiants.
Exemption d'intérêts
Les emprunteurs qui ont de la difficulté passagère à rembourser leur prêt peuvent obtenir de l'aide financière couvrant les intérêts et visant à suspendre les paiements sur le capital des prêts à rembourser pendant une période maximale de 54 mois. La transition des prêts garantis et à risques partagés aux prêts directs n'a pas affecté l'exemption d'intérêts sur les prêts en souffrance du point de vue de l'emprunteur, mais la méthode de comptabilisation des coûts connexes a changé. Pour les prêts consentis avant le 1er août 2000, le PCPE verse aux institutions prêteuses une indemnisation pour intérêts perdus, équivalente au montant des intérêts courus sur les prêts faisant l'objet d'une exemption d'intérêts. Dans le cas des prêts consentis après le 1er août 2000, une dépense d'exemption d'intérêts est enregistrée contre les intérêts courus sur les prêts directs. Depuis le 1er août 2005, le seuil de revenu fixé pour établir l'admissibilité à l'exemption d'intérêts a été relevé afin que plus d'emprunteurs puissent en bénéficier.
Réduction de la dette en cours de remboursement
Le programme de réduction de la dette en cours de remboursement (RDR) aide les emprunteurs aux prises avec des difficultés financières long terme à rembourser leurs prêts. La RDR est un programme fédéral d'aide au remboursement dans le cadre duquel le gouvernement canadien, une fois que toutes les autres mesures d'exemption d'intérêts ont été épuisées, réduit jusqu'à un montant abordable le capital impayé des prêts consentis aux emprunteurs admissibles et seulement après une période de cinq ans après la fin des études à temps plein de l'étudiant. Depuis le 1er août 2005, le montant maximum de la réduction s'élève à 26 000 $, lequel sera offert aux emprunteurs admissibles sous forme d'une réduction initiale pouvant atteindre 10 000 $, suivie d'une seconde pouvant atteindre 10 000 $ et enfin, d'une troisième pouvant atteindre 6 000 $. Pour les prêts consentis avant le 1er août 2000, le PCPE verse aux institutions prêteuses le montant du capital de la dette de l'étudiant réduit par le gouvernement canadien en vertu de la RDR. Dans le cas des prêts consentis après le 1er août 2000, le gouvernement du Canada renonce à une partie du capital de l'emprunt.
Réclamations réglées et prêts radiés
Depuis l'entrée en vigueur du Programme, en 1964 jusqu'au 31 juillet 1995, le gouvernement garantissait pleinement tous les prêts consentis à des étudiants par des prêteurs privés. Il rembourse aux prêteurs privés les prêts d'études non remboursés (sous réserve de certaines conditions, les emprunteurs peuvent réclamer une partie du capital ou des intérêts non remboursés intégralement que les Services nationaux de recouvrement de l'Agence du revenu du Canada tenteront par la suite de récupérer)33. Conformément aux accords sur les risques partagés, les prêts consentis entre le 1er août 1995 et le 31 juillet 2000 étaient également garantis dans certaines circonstances. Ce poste représente les coûts associés à cette garantie de prêt.
Conformément à la Loi canadienne sur les prêts aux étudiants et à la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants, le gouvernement verse à l'établissement prêteur le plein montant du capital non remboursé de même que les intérêts courus si l'emprunteur est décédé ou s'il est atteint d'une incapacité permanente et qu'il ne peut rembourser son prêt sans privations excessives.
Créances irrécouvrables
En vertu du programme de prêts directs, les prêts d'études sont dorénavant la propriété du gouvernement et il doit les comptabiliser en tant qu'éléments d'actif. Par conséquent, les principes comptables généralement reconnus exigent qu'une provision entourant les pertes éventuelles associées à ces prêts soit établie. Cette provision doit être établie au cours de l'année de versement du prêt, et ce, même s'il se peut que les pertes ne surviennent que bien des années plus tard. Les montants représentent les dépenses annuelles enregistrées contre les provisions pour créances irrécouvrables, et la réduction de la dette en cours de remboursement sur les prêts directs.
Paiements compensatoires aux provinces et territoire non participantes
Les provinces et territoires ont le choix de ne pas participer au PCPE. En retour, ces provinces et territoires ont droit à un montant compensatoire pour les aider à payer les coûts d'exécution d'un programme analogue d'aide financière aux étudiants.
Engagements
Pour l'exercice 2006-2007, les mouvements de trésorerie prévus pour les contrats des fournisseurs de service sont de 94.8 millions de dollars. La date à laquelle les contrats des fournisseurs de services prendront fin est actuellement fixée au 31 juillet 2007.
Ventilation consolidée du Programme canadien de prêts aux étudiants — Tableaux financiers
(en millions de dollars) | Dépenses réelles | Dépenses réelles | Dépenses prévuese | |||
2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Revenus | ||||||
Intérêts gagnés sur les prêts directs | 174,3 | 226,6 | 315,7 | 419,8 | 507,0 | 584,2 |
Sommes recouvrées sur les prêts garantis | 91,3 | 76,2 | 66,8 | 66,6 | 61,9 | 55,1 |
Sommes recouvrées sur les reprises de prêts | 9,6 | 11,0 | 13,1 | 17,1 | 20,7 | 24,5 |
Total des revenus | 275,2 | 313,8 | 395,6 | 503,5 | 589,6 | 663,8 |
Dépenses | ||||||
Paiements de transfert | ||||||
Subventions canadiennes pour études et pour l'accès aux études pour l'accès aux études | 66,8 | 64,5 | 129,7 | 119,9 | 123,1 | 127,2 |
Administration des prêts | ||||||
Frais de recouvrement a | 13,4 | 14,8 | 13,6 | 18,5 | 21,0 | 23,3 |
Coûts des fournisseurs de service | 41,0 | 46,0 | 50,2 | 66,3 | 73,2 | 80,4 |
Prime de risque | 11,7 | 5,5 | 2,7 | 4,8 | 2,6 | 1,3 |
Reprise de prêts | 4,3 | 4,2 | 4,3 | 4,4 | 4,3 | 4,4 |
Frais d'administration des provinces et territoires | 8,8 | 9,4 | 13,9 | 14,6 | 14,5 | 14,6 |
Total des frais d'administration des prêts | 79,2 | 79,9 | 84,7 | 108,6 | 115,6 | 124,0 |
Coût de l'aide gouvernementale | ||||||
Avantages consentis aux étudiants | ||||||
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant les études (classe A)b | 148,6 | 163,8 | 159,3 | 166,5 | 172,9 | 181,7 |
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant le remboursement (classe B)b | 68,1 | 96,6 | 111,4 | 161,4 | 196,8 | 236,5 |
Bonification d'intérêts pendant les études (classe A) | 27,4 | 16,1 | 12,1 | 6,6 | 3,5 | 1,7 |
Exemption d'intérêts | 73,8 | 63,2 | 67,2 | 70,7 | 72,6 | 74,8 |
Réduction de la dette en cours de remboursement | 10,7 | 27,1 | 31,4 | 15,2 | 9,9 | 5,7 |
Réclamations payées et prêts pardonnés | 34,8 | 27,7 | 24,8 | 16,5 | 13,7 | 12,1 |
Créances irrécouvrablesc | ||||||
Réduction de la dette en cours de remboursement | 11,5 | 11,5 | 13,3 | 13,3 | 13,4 | 13,7 |
Créances irrécouvrables | 193,3 | 456,2 | 297,2 | 322,5 | 343,2 | 368,7 |
Total du coût de l'aide gouvernementale | 568,2 | 862,2 | 716,7 | 772,7 | 826,0 | 894,9 |
Total des dépenses | 714,2 | 1 006,6 | 931,1 | 1 001,2 | 1 064,7 | 1 146,1 |
Résultats d'exploitation nets | 439,0 | 692,8 | 535,5 | 497,7 | 475,1 | 482,3 |
Paiements compensatoires aux province non participant et Territoiresd | 244,8 | 175,8 | 158,2 | 151,0 | 144,7 | 142,8 |
Résultats d'exploitation finaux | 683,8 | 868,6 | 693,7 | 648,7 | 619,8 | 625,1 |
a) Ces dépenses se rapportent aux prêts canadiens directs d'études mais sont
déclarées par le ministère du Développement social Canada. b) Ces dépenses se rapportent aux prêts canadiens directs d'études mais sont déclarées par le ministère des Finances. c) Correspond à la charge annuelle contre les provisions pour créances irrécouvrables et la réduction de la dette en cours de remboursement, conformément à la comptabilité d'exercice. Le montant des créances irrécouvrables pour 2004-2005 inclut un rajustement de 257,1 millions de dollars afin d'inclure la charge en contrepartie de la provision des intérêts à recevoir sur les prêts en défaut, conformément au rapport actuariel sur le Programme canadien de prêts aux étudiants en date du 31 juillet 2004. Ce rajustement est rétroactif au début du régime de financement direct (2000). d) Depuis 2003-2004, ces données représentent la charge annuelle comptabilisée en vertu de la méthode de comptabilité d'exercice, et non pas le montant réel versé aux provinces et territoires non participants. Le montant total des paiements compensatoires aux provinces non participantes et territoires est de $ $61.3M. e) Les dépenses prévues présentées pour l'année 2006-2007 ainsi que les années suivantes, n'incluent pas les annonces fait dans le Budget 2006. |
(en millions de dollars) | Dépenses réelles | Dépenses réelles | Dépenses prévues e | |||
2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Revenus | ||||||
Intérêts gagnés sur les prêts directs | 174,3 | 226,6 | 315,7 | 419,8 | 507,0 | 584,2 |
Dépenses | ||||||
Paiements de transfert | ||||||
Subventions canadiennes pour études et pour l'accès aux études pour l'accès aux études | 66,8 | 64,5 | 129,7 | 119,9 | 123,1 | 127,2 |
Administration des prêts | ||||||
Frais de recouvrement a | 4,1 | 7,0 | 6,9 | 11,3 | 13,7 | 16,2 |
Coûts des fournisseurs de service | 41,0 | 46,0 | 50,2 | 66,3 | 73,2 | 80,4 |
Frais d'administration des provinces et territoires | 8,8 | 9,4 | 13,9 | 14,6 | 14,5 | 14,6 |
Total des frais d'administration des prêts | 53,9 | 62,4 | 71,0 | 92,2 | 101,4 | 111,2 |
Coût de l'aide gouvernementale | ||||||
Avantages consentis aux étudiants | ||||||
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant les études (classe A) b | 148,6 | 163,8 | 159,3 | 166,5 | 172,9 | 181,7 |
Frais d'intérêts liés aux emprunts pendant le remboursement (classe B) b | 68,1 | 96,6 | 111,4 | 161,4 | 196,8 | 236,5 |
Exemption d'intérêts | 20,0 | 28,4 | 43,9 | 56,7 | 63,2 | 69,1 |
Réclamations payées et prêts pardonnés | 1,5 | 2,0 | 9,1 | 5,5 | 6,3 | 7,1 |
Créances irrécouvrables c | ||||||
Réduction de la dette en cours de remboursement | 11,5 | 11,5 | 13,3 | 13,3 | 13,4 | 13,7 |
Créances irrécouvrables | 193,3 | 456,2 | 297,2 | 322,5 | 343,2 | 368,7 |
Total du coût de l'aide gouvernementale | 443,0 | 758,5 | 634,2 | 725,9 | 795,8 | 876,8 |
Total des dépenses | 563,7 | 885,4 | 834,9 | 938,0 | 1 020,3 | 1 115,2 |
Résultats d'exploitation nets | 389,4 | 658,8 | 519,2 | 518,2 | 513,3 | 531,0 |
Paiements compensatoires aux province non participant et Territoires d | 244,8 | 175,8 | 158,2 | 151,0 | 144,7 | 142,8 |
Résultats d'exploitation finaux | 634,2 | 834,6 | 677,4 | 669,2 | 658,0 | 673,8 |
a) Ces dépenses se rapportent aux prêts canadiens directs d'études mais sont
déclarées par le ministère du Développement social Canada. b) Ces dépenses se rapportent aux prêts canadiens directs d'études mais sont déclarées par le ministère des Finances. c) Correspond à la charge annuelle contre les provisions pour créances irrécouvrables et la réduction de la dette en cours de remboursement, conformément à la comptabilité d'exercice. Le montant des créances irrécouvrables pour 2004-2005 inclut un rajustement de 257,1 millions de dollars afin d'inclure la charge en contrepartie de la provision des intérêts à recevoir sur les prêts en défaut, conformément au rapport actuariel sur le Programme canadien de prêts aux étudiants en date du 31 juillet 2004. Ce rajustement est rétroactif au début du régime de financement direct (2000). d) Depuis 2003-2004, ces données représentent la charge annuelle comptabilisée en vertu de la méthode de comptabilité d'exercice, et non pas le montant réel versé aux provinces et territoires non participants. Le montant total des paiements compensatoires aux provinces non participantes et territoires est de $ $61.3M. e) Les dépenses prévues présentées pour l'année 2006-2007 ainsi que les années suivantes, n'incluent pas les annonces fait dans le Budget 2006. |
(en millions de dollars) | Dépenses réelles | Dépenses réelles | Dépenses prévues b | |||
2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | |
Revenus | ||||||
Sommes recouvrées sur les prêts garantis | 91,3 | 76,2 | 66,8 | 66,6 | 61,9 | 55,1 |
Sommes recouvrées sur les reprises de prêts | 9,6 | 11,0 | 13,1 | 17,1 | 20,7 | 24,5 |
Total Revenue | 100,9 | 87,2 | 79,9 | 83,7 | 82,6 | 79,6 |
Dépenses | ||||||
Administration des prêts | ||||||
Frais de recouvrement a | 9,3 | 7,8 | 6,7 | 7,2 | 7,3 | 7,1 |
Prime de risque | 11,7 | 5,5 | 2,7 | 4,8 | 2,6 | 1,3 |
Reprise de prêts | 4,3 | 4,2 | 4,3 | 4,4 | 4,3 | 4,4 |
Total des frais d'administration des prêts | 25,3 | 17,5 | 13,7 | 16,4 | 14,2 | 12,8 |
Coût de l'aide gouvernementale | ||||||
Avantages consentis aux étudiants | ||||||
Bonification d'intérêts pendant les études (classe A) | 27,4 | 16,1 | 12,1 | 6,6 | 3,5 | 1,7 |
Exemption d'intérêts | 53,8 | 34,8 | 23,3 | 14,0 | 9,4 | 5,7 |
Réduction de la dette en cours de remboursement | 10,7 | 27,1 | 31,4 | 15,2 | 9,9 | 5,7 |
Réclamations payées et prêts pardonnés | 33,3 | 25,7 | 15,7 | 11,0 | 7,4 | 5,0 |
Total du coût de l'aide gouvernementale | 125,2 | 103,7 | 82,5 | 46,8 | 30,2 | 18,1 |
Total des dépenses | 150,5 | 121,2 | 96,2 | 63,2 | 44,4 | 30,9 |
Résultats d'exploitation nets | 49,6 | 34,0 | 16,3 | (20,5) | (38,2) | (48,7) |
a) Ces dépenses se rapportent aux prêts canadiens directs d'études mais sont
déclarées par le ministère du Développement social Canada. b) Les dépenses prévues présentées pour l'année 2006-2007 ainsi que les années suivantes, n'incluent pas les annonces fait dans le Budget 2006. |