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ARCHIVÉ - Agence spatiale canadienne - Tableaux supplémentaires

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Annexe 4 - Rapport d'étape sur les grands projets de l'État et les projets de transformation


RADARSAT-2

Les activités réalisées dans le cadre du grand projet de l'État (GPE) RADARSAT-2 se sont terminées au cours de l'année financière 2010-2011. La proposition de clôture du GPE a été approuvée par le Conseil du Trésor en mai 2010.

Sommaire des dépenses non renouvelables (en millions de $)
(en date du 31 mars 2010)
Programme Évaluation actuelle des dépenses prévues Prévision au 31 mars 2011 Dépenses prévues 2010-2011 Années subséquentes
RADARSAT–2 417,7 417,7 0,0 0,0





Constellation RADARSAT

1- Description

Le projet de la Constellation RADARSAT fait suite aux programmes RADARSAT-1 et RADARSAT-2. RADARSAT-1 a été lancé en 1995 et est encore en service. RADARSAT-2, qui a été mis au point en partenariat avec le secteur privé, a été lancé en 2007 pour une mission de sept ans. Le Canada s'est établi comme chef de file mondial pour la fourniture de données satellitaires radar en bande C. La Constellation RADARSAT renforcera ce leadership et la place qu'occupe l'industrie canadienne sur les marchés des technologies et des produits à valeur ajoutée.

La Constellation RADARSAT a une configuration évolutive misant sur trois petits satellites. Le premier devrait être lancé au cours de l'année financière de 2014-2015, et les deux autres, en 2015-2016. Le recours à une constellation permet de réduire considérablement l'intervalle de réobservation d'une même zone de la Terre. Avec la création d'une constellation de trois satellites, on augmentera la fréquence des données disponibles de même que la fiabilité du système, et on répondra de ce fait mieux aux exigences opérationnelles des ministères. Advenant la défaillance d'un des satellites, les autres pourront continuer d'offrir le service, quoique à niveau quelque peu réduit.

Le GPE de la Constellation RADARSAT porte sur la conception, le développement, la fabrication, l'intégration, l'essai et le lancement des satellites, de même que sur la conception, le développement, la fabrication et l'installation du segment terrien connexe. Il prévoit également une année d'exploitation de la constellation de trois satellites ainsi qu'un programme de développement d'applications.

La Constellation RADARSAT fournira des données de jour comme de nuit, sans égard aux conditions météorologiques, dans les trois domaines clés suivants : surveillance maritime, gestion de l'environnement et des ressources, et gestion des catastrophes. La constellation de trois satellites fournira des données plus précises que celles de ses prédécesseurs. Elle assurera en moyenne une couverture quotidienne d'une grande partie des terres et des eaux territoriales du Canada. De plus, la couverture sera considérablement accrue dans le Grand Nord canadien.

La Constellation RADRASAT répondra aux besoins en matière de surveillance maritime d'Environnement Canada, du ministère de la Défense nationale, de Pêches et Océans Canada, de la Garde côtière canadienne et de Transports Canada. Elle est la principale source de données envisagée pour la surveillance de zones étendues dans les régions éloignées et les couloirs de navigation dans les eaux canadiennes. Seuls des satellites peuvent offrir une couverture régulière rentable permettant d'affecter des bateaux et des aéronefs à l'interception de navires suspects. L'observation quotidienne des zones marines contribuera aussi au contrôle des activités de pêche, à la surveillance des glaces et des icebergs, au suivi de la pollution ainsi qu'à la gestion intégrée des zones côtières et océaniques.

La Constellation RADARSAT appuiera les activités de surveillance menées par Ressources naturelles Canada, Environnement Canada, Parcs Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada. Elle constituera une source stratégique de données pour les sphères de l'agriculture, de la foresterie et de la faune. Les satellites de la constellation fourniront également des données à résolution moyenne pour la détection des changements sur des régions étendues, la surveillance hydrométrique, la cartographie des milieux humides et le suivi des changements côtiers.

La Constellation RADARSAT peut fournir, sans égard aux conditions météorologiques, des images en haute résolution (3m) de la plupart des endroits sur Terre, sur une base quotidienne. Cette capacité lui permettra notamment d'appuyer les activités de gestion des catastrophes au Canada et ailleurs dans le monde. Ces données essentielles seront mises à profit pour atténuer les dégâts découlant de catastrophes, donner l'alerte, lancer les interventions et assurer la reprise des activités. Les domaines d'application seront notamment la surveillance des inondations et l'aide aux victimes, la surveillance des déversements d'hydrocarbures, le suivi des changements dans le pergélisol du Nord du Canada, l'alerte et la surveillance d'éruptions volcaniques, de tremblements de terre et d'ouragans.

De plus, la Constellation RADARSAT favorisera le développement des capacités canadiennes en conception et en fabrication de technologies de pointe et facilitera l'intégration de données satellitaires à des produits et services d'information. Les industries canadiennes de l'aérospatiale et de la géomatique bénéficieront d'un meilleur positionnement sur les marchés internationaux et d'un accès privilégié à des données essentielles pour de nombreux utilisateurs internationaux.

La Constellation RADARSAT assurera la continuité des données SAR en bande C pour les utilisateurs actuels, notamment le Service canadien des glaces. Le Service qui compte sur les données SAR pour réaliser son mandat, c'est-à-dire de fournir les données les plus précises et à jour qui soient sur les glaces présentes dans les eaux navigables du Canada afin d'assurer la sécurité et l'efficacité des opérations maritimes et de protéger l'environnement au Canada.


2- Phase du projet

La conception préliminaire de la Constellation RADARSAT a été achevée en mars 2010.


3- Organisme directeur et ministères participants

Organisme parrain : Agence spatiale canadienne
Autorité contractante : Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada
Ministères participants: Ressources naturelles Canada
Environnement Canada
Ministère de la Défense nationale
Affaires étrangères et commerce international
Industrie Canada
Pêches et Océans Canada
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Transports Canada
Sécurité publique
Affaires indiennes et du Nord Canada
Parcs Canada


4- Entrepreneur principal et principaux sous-traitants

Entrepreneur principal Ville
- MacDonald, Dettwiler and Associates (MDA) - Richmond (Colombie-Britannique)


Principaux sous-traitants Ville
- MacDonald, Dettwiler and Associates - Sainte-Anne-de-Bellevue (Québec)
- Magellan Aerospace, Bristol Aerospace - Winnipeg (Manitoba)
- COMDEV Limited - Cambridge (Ontario)
- MacDonald, Dettwiler and Associates - Halifax (Nouvelle-Écosse)


5- Principaux jalons

Les principaux jalons du grand projet de l'État Constellation RADARSAT sont les suivants :

Phase Principaux jalons Date de fin
A : Planification initiale et définition Définition des exigences Mars 2009
B : Conception préliminaire Conception préliminaire Mars 2010
C : Conception détaillée Conception détaillée Juillet 2012
D : Fabrication et acceptation Lancement du 1er satellite
Lancement des 2e et 3e satellites
2014-2015
2015-2016
E1 : Exploitation Exploitation (dans le cadre du GPE) Mars 2017
E2 : Exploitation Exploitation (hors GPE) De 2017 à 2024

6- Résultats du projet

Le projet de Constellation RADARSAT est géré dans le cadre de l'activité de programme Données, informations et services spatiaux et contribuera à l'atteinte du résultat global suivant :

Les autres ministères utilisateurs offrent des programmes et des services plus diversifiés ou rentables grâce à l'utilisation qu'ils font des solutions spatiales. Ce résultat est mesuré au moyen des indicateurs suivants :

  1. Nombre de programmes des autres ministères exploitant des données spatiales ou des services spatiaux qui sont présentés dans les rapports au Parlement (RPP et RMR) de ces utilisateurs.

  2. Niveau d'appréciation exprimé par les autres ministères par le biais de structures officielles et informelles.

Le rendement fait l'objet d'un suivi dans le Rapport ministériel sur le rendement de l'ASC. Pour de plus amples renseignements sur le rendement, consultez la page Web suivante :
http://www.asc-csa.gc.ca/fra/publications/default.asp#Parlement


7- Rapport d'étape et explication des écarts

Le 13 décembre 2004, le Comité du Cabinet chargé des affaires intérieures a donné son approbation de principe pour un programme d'une durée de dix ans et d'une valeur de 600 millions de dollars en vue de la mise en œuvre d'une Constellation RADARSAT visant à répondre aux besoins des utilisateurs en matière de protection de la souveraineté du Canada et de surveillance maritime, de surveillance de l'environnement et de détection des changements, et de gestion des catastrophes. La Constellation RADARSAT appartiendra au gouvernement et sera exploitée par ce dernier.

Dans le budget de 2005, l'ASC s'est vu accorder un montant supplémentaire de 110,9 millions de dollars sur cinq ans (de 2005-2006 à 2009-2010). À ce montant sont venus s'ajouter 89,1 millions de dollars tirés des niveaux de référence de l'ASC, ce qui a donné un total de 200 millions de dollars mis à la disposition de l'ASC pour travailler en collaboration avec l'industrie spatiale canadienne au développement de la prochaine génération de satellites radar de télédétection de pointe. Ce financement couvre la phase A (phase de planification initiale et de définition) jusqu'à la phase C (phase de conception détaillée) du projet de Constellation RADARSAT, mais il est insuffisant pour assurer la fabrication et l'exploitation des satellites.

Le 6 juin 2005, le Conseil du Trésor (CT) a donné son approbation préliminaire (APP) au projet de la Constellation RADARSAT ainsi que l'autorisation de dépenser pour la phase de planification initiale et de définition, en fonction d'une estimation fondée de 13 millions de dollars (sans la TPS). La phase A visait à mettre la touche finale aux études de faisabilité, à définir les besoins des utilisateurs, à déterminer les options visant la charge utile et la plateforme de la mission, de même qu'à réduire les risques technologiques associés à l'antenne, aux modules d'émission et de réception ainsi qu'aux éléments électroniques des capteurs.

Les travaux de la phase A ont débuté en juillet 2005 et se sont achevés en décembre 2006. On a ensuite prolongé la phase A pour permettre la réalisation d'autres activités associées à la réduction des risques techniques au cours de la période précédant l'attribution du contrat de la phase B. Ces activités se sont terminées en mars 2008.

Le Conseil du Trésor a approuvé une présentation d'APP révisée portant sur la réalisation des phases B et C en mars 2007. En décembre 2006, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) a lancé une demande de propositions (DP) en vue de trouver un entrepreneur principal pour le projet de la Constellation RADARSAT (c'est-à-dire pour les phases B/C/D du segment spatial et une partie du segment terrestre) et de négocier un contrat pour les phases B et C avec l'entrepreneur retenu, MDA. Le contrat de la phase D viendrait après la réalisation des phases B et C, l'attribution des fonds nécessaires et l'obtention de l'approbation définitive de projet (ADP) du Conseil du Trésor. En septembre 2008, TPSGC a reçu l'autorisation de conclure un contrat avec MDA. Les négociations visant la phase B ont abouti en octobre 2008 et le contrat de la phase B a été attribué à MDA en novembre 2008. La phase B a été achevée avec succès en mars 2010. Le contrat de la phase B a été modifié pour y inclure les travaux de la phase C, qui se poursuivront jusqu'en janvier 2012. Dans son budget de 2010, le gouvernement a approuvé la poursuite du programme lié à la mission de la Constellation RADARSAT (MCR), y allouant 497 millions de dollars sur cinq ans, dont 100 millions de dollars tirés des niveaux de référence de l'ASC.

Une approbation préliminaire de projet (APP) révisée a été préparée conjointement par l'ASC et TPSGC, et celle-ci a été approuvée par le Conseil du Trésor (CT) le 9 décembre 2010. Le coût estimatif du GPE MCR a été revu à la hausse, passant de 625 millions de dollars à 873 millions de dollars. L'objet de cette APP révisée était de demander une autorisation de dépenser révisée pour que la MCR englobe l'acquisition d'éléments à long délai de livraison au cours de la phase C et l'inclusion d'un programme de démonstration technologique pour la charge utile SIA (Système d'identification automatique) financée par le MDN. Suite à l'ajout des éléments à long délai de livraison, il est maintenant prévu que la phase C se termine en juillet 2012, bien que la revue critique de définition (CDR) de la mission aura lieu en janvier 2012.


8- Retombées industrielles

Le programme Constellation RADARSAT devrait générer d'importantes retombées industrielles pour le secteur spatial et de l'observation de la Terre. Il devrait entraîner une croissance de l'emploi dans l'économie canadienne du savoir et contribuer à la prospérité des petites et moyennes entreprises dans un contexte où les infrastructures et l'industrie des services du Canada continuent de se développer. En mars 2010, l'ASC a financé l'exécution de travaux directement attribuables au grand projet de l'État (GPE) Constellation RADARSAT d'une valeur de 52 millions de dollars à l'industrie canadienne.

Les cibles de l'ASC en matière de répartition régionale s'appliqueront au projet dans la mesure du possible. Le contrat de l'entrepreneur principal stipule qu'il faut 70 % de contenu canadien, excepté pour ce qui est des services de lancement. Puisque les dépenses découlant des programmes spatiaux canadiens sont relativement faibles dans le Canada atlantique, on a fixé un minimum de 3,5 % de contenu canadien pour cette région. Le contrat principal stipule des obligations de rendre compte et des mesures du rendement de même que des pénalités financières au cas où les dispositions concernant le contenu canadien atlantique ne seraient pas respectées. L'ASC continuera à travailler en étroite collaboration avec Industrie Canada et l'APECA pour surveiller si les cibles de répartition régionale sont atteintes et aider l'entrepreneur principal à les respecter.


Répartition régionale des contrats avec contenu canadien à l'industrie canadienne
(en date du 31 mars 2010)
Programme Colombie-Britannique Prairies Ontario Québec Provinces atlantiques Total Canada
Constellation RADARSAT 30,3 % 11,7 % 20,1 % 34,7 % 3,2 % 100 %
Nota :
Les chiffres étant arrondis, ils peuvent ne pas correspondre au total indiqué.
Sommaire des dépenses non renouvelables (en millions de $)
(Prévisions jusqu'au 31 mars 2011)
Programme Évaluation actuelle des dépenses prévues Prévision au 31 mars 2011 Dépenses prévues 2011-2012 Années subséquentes
Constellation RADARSAT 280,9 118,0 88,5 74,3




Télescope spatial James Webb

1- Description

Le télescope spatial James Webb (JWST) est une mission à laquelle collaborent la NASA, l'ESA et l'Agence spatiale canadienne. Le coeur de cette mission est un télescope à miroirs multiples qui sera installé à une distance de 1,5 million de kilomètres de la Terre. À l'instar de Hubble, le JWST sera utilisé par les astronomes pour observer des cibles aussi diverses que des objets situés à l'intérieur du système solaire ou les galaxies les plus éloignées, dont on pourra étudier la formation au tout début de la création de l'Univers. La mission scientifique du JWST est axée sur la compréhension de nos origines et vise plus particulièrement :

  • L'observation des premières générations d'étoiles à illuminer le sombre Univers âgé de moins d'un milliard d'années.
  • La compréhension des processus physiques qui ont orienté l'évolution des galaxies au fil du temps et, en particulier, l'identification des processus qui ont mené à la formation des galaxies dans les quatre milliards d'années qui ont suivi le Big Bang.
  • La compréhension des processus physiques qui gèrent la formation et l'évolution initiale des étoiles de notre galaxie et des galaxies avoisinantes.
  • L'étude de la formation et de l'évolution initiale des disques protoplanétaires et la caractérisation des atmosphères des objets de masse planétaire isolés.

Le lancement de la mission JWST est prévu en 2014. Les instruments du télescope seront conçus pour fonctionner principalement dans la zone infrarouge du spectre électromagnétique, mais ils auront aussi une certaine efficacité dans la lumière visible. Le JWST comportera un immense miroir de 6,5 mètres de diamètre et sera protégé par un pare-soleil de la taille d'un terrain de tennis, qui se repliera et se déploiera une fois dans l'espace.

Le Canada contribue au JWST en fournissant le détecteur de guidage de précision (FGS, pour Fine Guidance Sensor) et la caméra à filtre accordable (TFI, pour Tuneable Filter Imager). Le FGS est partie intégrante du système de commande d'attitude du JWST. Il est constitué de deux caméras entièrement redondantes qui transmettront le pointage précis du télescope. L'expertise canadienne dans ce domaine a été établie par la conception des capteurs de pointage fin pour la mission FUSE. Intégrée au FGS mais fonctionnant de manière autonome, la caméra à filtre accordable est une caméra à imagerie unique, à bande étroite. Par exemple, elle permettra aux astronomes de chercher des planètes extrasolaires grâce à une technique appelée coronographie : la lumière émanant d'une étoile sera bloquée pour permettre à l'astronome de voir les planètes aux alentours.

Le grand projet de l'État JWST-FGS, mené en partenariat avec COMDEV, comprend la conception, le développement, l'intégration et l'essai du détecteur de guidage de précision et de la caméra à filtre accordable, puis leur intégration à bord de l'engin spatial, leur lancement et leur mise en service.

En participant à cette mission internationale d'exploration spatiale d'avant-garde, l'Agence spatiale canadienne fait activement la promotion de l'expertise scientifique et des technologies spatiales novatrices du Canada. L'Institut Herzberg d'astrophysique du Conseil national de recherches du Canada est un partenaire gouvernemental important de l'ASC pour les activités associées au développement d'instruments scientifiques et à la distribution des données du télescope. En échange de son investissement global dans le projet du JWST, le Canada obtiendra un minimum de 5 p. 100 du temps d'observation de ce télescope spatial sans pareil. Déjà, l'annonce de la participation du Canada à cette mission internationale est une source d'inspiration pour les jeunes, les éducateurs et les astronomes amateurs, et elle rallie les membres de la communauté canadienne d'astrophysique renommée dans le monde entier.


2- Phase du projet

Le GPE JWST-FGS est présentement à la phase D - Intégration et essai.


3- Organisme directeur et ministères participants

Organisme parrain : Agence spatiale canadienne
Autorité contractante : Travaux publics et Services gouvernementaux Canada pour le compte de l'Agence spatiale canadienne
Ministères participants: Institut Herzberg d'astrophysique du CNRC
Industrie Canada


4- Entrepreneur principal et principaux sous-traitants

Entrepreneur principal Ville
- COMDEV Canada - Ottawa, Ontario


Principaux sous-traitants Pays
- Teledyne - États-Unis
- Corning Netoptix - États-Unis
- IMP Aerospace Avionics - Canada
- ABB Bomem - Canada
- MDA - Canada
- INO - Canada
- CDA - États-Unis
- ESTL - Europe


5- Principaux jalons

Les principaux jalons du GPE JWST sont les suivants :

Phase Principaux jalons Date
A : Planification initiale et définition Définition des exigences 2003-2004
B : Conception préliminaire Conception préliminaire Août 2004 à mai 2005
C : Conception détaillée Conception détaillée Juillet 2005 à septembre 2008
D : Fabrication et acceptation Fabrication / assemblage; intégration / essai; préparations préalables au lancement, lancement / mise en service du système Mai 2007 à décembre 2015
E : Exploitation Exploitation 2014-2015 à 2018-2019
Nota :
Le grand projet de l'État prend fin avec l'achèvement de la phase D.

6- Résultats du projet

Le grand projet de l'État JWST-FGS est géré sous l'activité de programmes Exploration spatiale et contribue à deux résultats majeurs :

Résultat 1 - Développement des connaissances scientifiques de pointe acquises dans le cadre de missions d'exploration spatiale.

Indicateur : Nombre de publications scientifiques revues par des pairs, de rapports et d'actes de conférences fondés sur des données d'exploration spatiale produites par des chercheurs (en sciences et technologies) au Canada.

Résultat 2 - Exploitation diversifiée des connaissances scientifiques et du savoir-faire acquis dans le cadre de projets d'exploration spatiale.

Indicateur : Nombre d'applications au sol et d'utilisations spatiales des connaissances et du savoir-faire acquis dans le cadre d'initiatives d'exploration spatiale.

Le rendement fait l'objet d'un suivi dans le Rapport ministériel sur le rendement de l'ASC. Pour de plus amples renseignements, consulter la page Web suivante :
http://www.asc-csa.gc.ca/fra/publications/default.asp#Parlement


7- Rapport d'étape et explication des écarts

En mars 2004, le Conseil du Trésor a donné son approbation préliminaire au projet pour les phases B, C et D, à un coût estimatif de 67, 2 millions de dollars. En décembre 2006, avant l'achèvement de la conception détaillée du FGS, l'ASC a demandé d'augmenter l'autorisation de dépenser pour mener le projet à terme. En février 2007, le Conseil du Trésor a donné son approbation définitive du projet pour une estimation de coût total fondée de 98,4 millions de dollars, à condition « que, à l'achèvement des phases C et D du projet JWST, l'Agence spatiale canadienne présente au Conseil du Trésor un rapport comprenant des renseignements à jour sur la portée, les coûts, le calendrier et les risques du projet ». Au même moment, le projet a été désigné grand projet de l'État (GPE).

La première revue critique de conception (CDR), qui a eu lieu en mars 2007 et qui portait sur la fonction de guidage du FGS, a révélé certains problèmes techniques dont la résolution nécessitait des travaux supplémentaires. Cette revue a eu lieu après l'obtention de l'approbation définitive du projet (ADP), qui a été obtenue en février 2007. Après la première CDR, alors qu'on mettait l'accent sur la préparation de la CDR au niveau des systèmes, de nouveaux problèmes ont surgi nécessitant des analyses supplémentaires. Le prototype de la caméra à filtre accordable a également révélé des problèmes techniques qu'il fallait régler.

Au cours de la transition entre l'achèvement de la phase de conception détaillée (phase C) et l'amorce de la phase de fabrication (phase D), l'ASC a fait face à des possibilités d'augmentation importante des coûts et a donc dû retourner devant le Conseil du Trésor pour modifier l'approbation définition (ADP) du grand projet de l'État JWST. Le coût estimatif total actuel pour les phases de définition et de mise en œuvre est de 147,5 millions de dollars. En décembre 2007, le Conseil du Trésor a accordé une approbation définitive révisée du projet. La fabrication, l'intégration et les tests du FGS seront complétés durant l'année financière 2010-2011.

Durant la dernière période, le projet a progressé dans le développement d'équipements et de logiciels. La firme COMDEV Canada, l'entrepreneur principal du projet de détecteur de guidage de précision (FGS) du JWST, a travaillé sur l'unité d'essai technologique (ETU) et sur le prototype de vol (PFM) du FGS.

L'ETU a été livrée au Goddard Space Flight Center de la NASA en septembre 2010 après la tenue fructueuse de la campagne d'essais reproduisant les conditions environnementales du lancement, de la transition jusqu'au site d'exploitation et de l'exploitation comme telle. Ces essais ont eu lieu au Laboratoire David Florida (LDF), de l'automne 2009 jusqu'au début de l'année financière 2010-2011.

En ce qui a trait au PFM, la firme COMDEV Canada a reçu la plupart des composants de vol et a entrepris les étapes d'intégration. La livraison du PFM au Goddard Space Flight Center de la NASA est prévue en 2011.


8- Retombées industrielles

En date du 31 mars 2010, l'ASC a financé l'exécution par l'industrie canadienne de travaux d'une valeur de 71,97 millions de dollars directement attribuables au grand projet de l'État JWST-FGS. Les régions du centre du Canada bénéficieront des retombées industrielles qui découleront directement de la construction des systèmes FGS et TFI du JWST. Le projet n'est assorti d'aucune exigence de répartition régionale. Le tableau ci dessous donne toutefois une répartition approximative des retombées :

Répartition régionale des contrats avec contenu canadien à l'industrie canadienne
(en date du 31 mars 2010)
Programme Ontario Québec Provinces atlantiques Total Canada
JWST-FGS et TFI 89,5 % 8,7 % 1,8 % 100 %

Sommaire des dépenses non renouvelables (en millions de $)
(Prévisions en date du 31 mars 2011)
Programme Évaluation actuelle des dépenses prévues Prévision au 31 mars 2011 Dépenses prévues 2011-2012 Années subséquentes
JWST-FGS et TFI 147,5 141,2 4,5 1,8